Ceux qui nous ont précédé
Témoignages de célébrités :
CELLES D'HIER ET D'AUJOURD'HUI
ILS OSENT TEMOIGNER
DE LEUR FOI
On ne s'attend pas à ça de lui !!!
la preuve qu'on ne doit vraiment pas juger !!!
Entendu dans https://www.youtube.com/watch?v=kxOCcx74fdQ
Prière du matin de Jean Marie Bigard :
"Seigneur, je renais du sommeil et je suis déterminé à entreprendre toutes les tâches de ce jour en te les offrant à Toi, fais que toutes mes actions, mes paroles et mes pensées soient sacrées et pures, fais que je ne blesse personne et que personne ne me blesse. Daigne me guider et me diriger tout au long de cette journée".
et puis le soir avant de s'endormir :
Seigneur, les tâches de ce jour sont maintenant accomplies je remets à Tes pieds toutes mes actions, toutes mes pensées, mes paroles, je remets tout à tes pieds, je Te prie accueilles moi, je reviens vers Toi.
Je vais passer toute cette nuit à côté de Dieu.
"Je ne me dis pas chrétien, je le suis !"
Gautier Capuçon, violoncelliste, parle de sa spiritualité :
"Je ne me dis pas chrétien, je le suis !
Cela implique d'aborder la vie avec amour et bienveillance. Je donne une place essentielle à la spiritualité dans ma vie. Etre croyant, ce n'est pas juste aller à la messe le dimanche ou tous les trente-six du mois. C'est vivre tous les jours les valeurs d'amour, de respect dont nous a parlé le Christ. C'est l'attitude choisie envers soi et les autres. Mes parents nous ont donnée une éducation très chrétienne et nous avons reçu beaucoup d'amour. Et avec mon épouse nous veillons à développer cela chez les enfants : c'est notre rôle de parents de garder les yeux de nos enfants ouverts sur cette réalité. Nous prions le soir ensemble comme quelque chose de normal, de naturel, sans nous forcer. Et cela rend heureux.
Lu dans l'1visible n° 106
Benoit Poelvoorde : "êtes vous catholique ?"
- Catholique, romain, affirmé et combattant. C'est compliqué de parler de sa foi, surtout pour un acteur mais je n'ai aucun problème à l'assumer. C'est ma mère qui me l'a transmise. Je pense avoir hérité de 85 % de ses vertus..."
Pèlerin du 18 avril 2019,
Xavier Emmanuelli, co-fondateur de Médecins sans frontières et du SAMU social, et président du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées de 1997 à 2015.
Il n'hésite pas à écrire que nous courons à la catastrophe, que notre société est à bout de souffle, parce qu'elle a perdu le sens.
Lui est toujours aussi actif mais il a rencontré Dieu.
Il nous dit : "Il y a vingt ans lorsque nous avons commencé Médecins sans frontières, on découvrait les opérations d'urgence. Nous étions militants de gauche, animés par une utopie et la volonté de nous engager dans une grande aventure humaine.
Aujourd'hui ce qui a changé c'est que je suis devenu militant chrétien. Vous comprenez, je crois que tout homme a un rapport intime et profond avec Dieu. Mais bien souvent, ce point d'unité entre la nature humaine et la nature divine est séparé par une couche de raisonnement, de culture, de paresse. Et puis, la vie, les évènements, la souffrance peuvent faire fondre cette couche.
Et c'est le temps des retrouvailles.
Pour Xavier Emmanuelli, tout s'est éclairé : "La vie me semble plus légère, parce que j'ai le courage de dire Dieu, parce que je peux tout voir dans son projet d'éternité. Je vais à la messe le dimanche, je suis très attaché à la confession. Je suis catholique et romain."
Franz-Olivier Giesbert
La civilisation fait tout son possible pour nous prémunir contre les visions célestes. Trop dangereuses.
Elles nuiraient au consensus, à la productivité !
Thomas Hoobes oublie la joie. La joie d’être ensemble ou d’être là, tout simplement. La joie de nous retrouver dans les yeux aimés d’un amour ou d’un enfant. La joie de se mélanger à l’univers. La joie qui fait de Dieu une évidence.
Je crois à la preuve par la joie.
Sauf que Spinoza, contrairement à Jésus, ne demandait rien à personne et que les crétins, ce qui fait toujours beaucoup de monde, lui cherchaient quand même querelle.
Je me sens bête et j’en suis fier parce que c’est la meilleure façon de recevoir pour mieux donner.
Le fiasco des philosophes à la Descartes l’a bien montré : Dieu n’est pas un concept mais une expérience, du vécu, du brutal qu’on a moins de chances de trouver dans les livres que ‘n’importe où sur la terre, au milieu des grands hêtres gonflé de soleil et débordants de joie ou devant un étang, gorgé de vie grouillante qui tout en fumant de brume matinale, frémis sous les passages des libellules.
J’aimais que saint François d’Assise décrétât que les bêtes sont nos frères et nos sœurs. J’aimais toutes ces histoires d’animaux, de faisan malade ou de lièvre pris au collet qu’il recueillait et sauvait. J’aimais qu’il parlât aux oiseaux et notamment aux colombes des bois, prise au piège, qu’il gourmandait ainsi : « petites sœur, pourquoi vous laissez vous attraper, innocentes colombes ? »
Certes, l’homme est un animal qui a réussit. Il peut s’en contenter mais il vaut mieux que ça.
.../... Ils ont renforcé aussi ma conviction que les animaux, les arbres et les plantes ont une âme, une conviction ancienne puisque petit enfant déjà, je leur parlais, comme leur parlait au demeurant tous les paysans du voisinage.
L’âme c’est comme Dieu : elle ne se prouve ni ne s’argumente, elle s’expérimente.
Quelques extraits tirés de Dieu, ma mère et moi,
Franz Olivier Giesbert
Franz-Olivier Giesbert, né le 18 janvier 1949 à Wilmington, est un journaliste, éditorialiste, biographe, présentateur de télévision et écrivain franco-américain, exerçant en France.
TEMOIGNAGE DE MARY PIERCE,
extrait du magazine Jésus :
"Cela faisait 10 ans que j’avais mal tous les jours ; j’avais consulté beaucoup de médecins, en fait, les meilleurs au monde dans de nombreux pays et aucun d’entre eux ne comprenait pourquoi cette douleur au genou persistait. Au mois de mai de cette année, pendant la conférence internationale annuelle organisée par mon église, il y a eu un appel, adressé à ceux qui souffraient de douleurs spécifiques aux articulations (genou, coude, cheville, etc.) afin de prier pour eux ; j’ai hésité avant de m’avancer en voyant tous ces gens qui avaient répondu à cet appel, mais je me suis dit : “Pourquoi pas moi ? Et même si rien ne se passe ce soir, ce n’est pas grave… cela ne diminuera en rien mon amour pour le Seigneur”. On a prié pour moi et j’ai tout de suite ressenti le Seigneur me touchait. J’ai été stupéfaite de constater qu’aussitôt après, je pouvais, sans douleur, gravir les escaliers, monter et descendre la côte qui menait à mon domicile. Depuis ce moment, je ne souffre plus. C’est un miracle que seul Jésus a pu accomplir et je lui suis tellement reconnaissante !
Quel grand miracle !
Même si elle avait la foi, Rita Clare Yoches agée de 38 ans n’avait jamais envisagé d’entrer au couvent. Elle a joué pendant quatre ans au basket à l’université de Detroit-Mercy (États-Unis). Ce n’est que quelques années après qu’elle a commencé sa carrière dans le football américain, rejoignant la Detroit Demolition, une équipe professionnelle féminine maintenant disparue.
Un désir de Dieu plus grand que le sport lui est venu avec le temps.
C’est à cette époque qu’un dimanche, après une homélie particulièrement émouvante, la jeune femme se rend compte qu’elle a besoin de changer radicalement de style de vie. "J’étais comme morte à l’intérieur" , confia-t-elle à la Catholic News Agency. Au cours de l'Eucharistie, elle ressent la présence de Dieu de façon très forte. "J’ai senti qu’il me prenait dans ses bras, comme seul un père peut le faire", déclare-t-elle. "Ma vie a été changée pour toujours".
Aujourd’hui religieuse, elle n’a pas perdu la main pour autant et continue à pratiquer le sport… en communauté.
Françoise HARDY témoigne... un témoignage "enrichissant".
Convaincue d'avoir été sauvée -aussi- par la prière de ses amies.
Apprendre à réfléchir plus large !
"Il faut toujours remercier le ciel,
Et s'y adresser quand ça va mal pour demander de l'aide et demander de l'aide c'est demander d'être éclairée et demander le discernement qui nous fait cruellement défaut."
« Quand cette notion (de l’infini) s’empare de l’entendement, il n’y a qu’à se prosterner… On se sent prêt d’être saisi par la sublime folie de Pascal. »
Louis Pasteur.
DIEU EN PLEIN COEUR de René-Luc,
Extraits
Une rencontre décisive
Dans un mois, j'aurai quatorze ans. Ma mère a rencontré une femme qui jouera un rôle déterminant dans ma vie. Elle s'appelle Marie Dominique et habite à Nîmes. Elle est très croyante et fait partie d'un mouvement de l'Eglise catholique, le Renouveau charismatique. Le courant est tout de suite bien passé entre elle et ma mère. Marie Dominique lui a parlé d'un événement qui va avoir lieu à Montpellier : un ancien chef de gang de New York, Nicky Cruz devenu pasteur protestant vient donner son témoignage au Palais des sports. Marie Dominique propose à ma mère de l'y accompagner. Ma mère n'est pas spécialement intéressée mais elle pense à moi. Elle se dit que rencontrer un homme qui était comme mon seul référent mais s'en est sorti pourrait m'aider.
Ma mère me propose : un chef de gang de New York vient à Montpellier pour parler de sa vie, pour expliquer comment ça se passe dans les gangs. Elle se propose de nous y accompagner, ça t'intéresse ?
- un chef de gang de New York ? Waouh ! Bien sûr que ça m'intéresse!
Ma mère a visé juste. Elle ne m'avait pas dit que cet homme était devenu pasteur et qu'il parlerait de Dieu. De toute façon, je ne sais pas si cela m'aurait gêné puisque à part les quelques notions très vagues transmises par ma marraine, je ne connais pratiquement rien de la religion. Une chose est sûre, je suis emballé à l'idée d'écouter un vrai chef de gang !
../...
Nicky Cruz se lève. Il se trouvait donc parmi les personnes assises. Tout le monde l'applaudit. Je suis déçu, je ne peux pas croire qu'un chef de gang porte un costume. On s'est moqué de moi ! Nicky commence à raconter son histoire, en anglais pendant qu'un homme fait la traduction. Très vite le problème du costard est oublié, je bois ses paroles. Ce qu'il a vécu est incroyable, une plongée dans l'enfer et la violence. Nick est né à Porto Rico. A l'âge de treize ans, il a débarqué à New York dans le Bronx.
Une rencontre décisive qui en entraine une autre...
Nicky nous raconte ces heures sombres de sa vie, comment il a tué de ses mains alors qu'il était à peine plus âgé que moi. Puis, il nous parle avec chaleur d'un pasteur nommé David Wilkerson venu dans le Bronx pour témoigner de Dieu. Nicky a résisté violemment lorsque David lui a dit que "Jésus l'aimait" jusqu'au jour où il a accepté Jésus comme le sauveur de sa vie. Son existence a alors complètement changé. Maintenant, il est pasteur. D'où le costard. Logique.
Nicky nous parle avec conviction de Jésus. Jésus qu'on ne voit pas avec nos yeux de chair mais qui est bien présent par Son Esprit. Jésus qui peut changer nos vies comme il a changé la sienne. Mais pour qu'il y ait changement, il y a une condition : nous devons lui demander nous-mêmes d'agir car Jésus est infiniment respectueux de notre liberté. Nicky conclut son témoignage en s'adressant directement à nous :
- J'ai dis à Jésus "Je T'aime' et mon âme a changé. Ce même Jésus qui a changé Nicky Cruz, il va venir changer votre vie. Je vous invite à faire un pas concret vers lui, à descendre devant le podium et nous demanderons ensemble que vous fassiez cette rencontre avec Jésus dans votre cœur. Nous demanderons à Jésus de changer votre vie.
Je ne comprends pas tout à fait ce qui se passe, mais j'ai confiance en cet homme. Pendant qu'il parlait de sa vie, plusieurs fois je me suis senti rejoint dans ma propre histoire, même si je ne peux comparer ma vie à la sienne tant ce qu'il a vécu est plus grave. Mais justement ! Puisque j'ai vécu des événements moins douloureux et que ça a marché pour lui, alors pourquoi pas pour moi. Je devrais peut-être accueillir ce Jésus dans ma vie, comme lui l'a fait.
Les larmes
C'est décidé, j'y vais.
J'arrive au milieu de tous ceux qui se sont massé devant le podium. Je joue des épaules pour me faufiler jusque devant la scène. Les gens me laissent passer gentiment, certains même me sourient. Je veux voir Nicky de plus près. Je le regarde. Lui ne peut pas me voir, il a les yeux fermés. Ses traits sont marqués, stigmates d'une vie de violences passées. Pourtant son visage dégage une grande paix, une grande douceur. J'arrête de le regarder et je l'imite. Je ferme les yeux. Je veux faire comme lui, prier. Je l'écoute :
- Lord Jésus Christ, I pray you ! Seigneur Jésus, je t'en prie, viens maintenant, remplis ce lieu de la beauté de ton Amour, de ta puissance. Guéris les cœurs blessés, libère tous ceux qui sont emprisonnés dans leurs liens. Si tu m'as changé, tu peux changer tous ceux qui sont ici devant toi.
Les chants continuent, tout le monde prie autour de moi. Alors, je commence à prier moi aussi, à voix basse :
- Jésus tu as changé la vie de Nicky Cruz. Je veux te connaître. Je t'ouvre mon cœur. Moi aussi je veux commencer une autre vie.
Petit à petit, des larmes forcent la barrière de mes paupières. Je ne peux pas leur faire barrage, elles s'échappent sur mes joues.
Souvent, depuis ma conversion, j'entends dire dans des témoignages de convertis : "Lorsque j'ai rencontré Jésus, lorsque j'ai fait la première expérience de la présence du Saint Esprit, je me suis mis à pleurer. Pourtant ce n'était pas dans mes habitudes. Il faut reconnaitre que les larmes manifestent souvent l'action de Dieu qui change nos cœurs de pierre en cœurs de chair.
Je crois que les souffrances avaient endurci mon cœur. Je ne pleurais plus depuis longtemps.
En cet instant, dans ce climat de prières, les larmes coulent sur mes joues. Dieu agit en moi. Je vis ce soir là à Montpellier et grâce à Nicky ce qu'on appelle ma première "effusion du Saint Esprit". L'Esprit Saint est comme un souffle. Il peut être en nous sans que nous nous en rendions compte. Et puis voilà qu'une porte s'ouvre, et aussi une fenêtre et nous sentons tout à coup ce souffle traverser nos murs.
Je garderai toujours en mémoire la douceur de ce premier moment, de cette première visite sensible de l'Esprit Saint dans ma vie. Mon destin était comme ces girouettes rouillées sur les toits des maisons, la mienne était bloquées vers un seul pôle celui de la glace et du froid.
Ce soir là elle allait se libérer et prendre une tout autre direction.
Expérience si transcendante que René-Luc est prêtre aujourd'hui dans le Sud de la France
Nouveau paragraphe
Marc LAVOINE
La foi des tout petits.
A propos de son livre : "l'homme qui ment"
paru aux Editions Fayard. Il y raconte son enfance après d'un père syndicaliste et volage.
Vous aviez cinq ans lorsque vous avez dit à votre mère que vous croyiez en Dieu.
- J'ai eu la foi avant de savoir ce que c'était. Lorsque j'ai compris la mort, qu'il y avait un au-delà de nous. Que la vie passait par nous. Qu'elle était là avant et qu'elle continuerait son chemin. Nous faisons partie d'un tout et il faut savoir lui rendre hommage. Je pense qu'avoir la foi, c'est rendre hommage. Je pense qu'avoir la foi c'est rendre hommage au vivant et à l'après. A ce qu'on ignore.
Extrait de Panorama de Septembre 2015
Robert Hossein, moi j'ai la foi
"Je ne serais pas encore debout, ici et maintenant, si je n’avais aucune conviction. C’est une certitude absolue, malgré les moments de découragement. Car ce n’est pas parce qu’on est croyant qu’on doit détourner le regard ou se résigner aux horreurs de cette Terre. Bien au contraire. Il faut se battre, chaque jour contre la méchanceté, la laideur et la connerie. Il faut avoir le courage de se démener pour rendre le monde meilleur, en commençant par ce qui se trouve à sa portée. Notre ultime dignité consiste à ne jamais baisser les bras. Nous avons le devoir de ne pas nous comporter en moutons progressant bien sagement vers leur trépas. Le sel de la vie, c’est la révolte ! Le Christ lui-même s’est révolté, il a piqué des colères...
Accepter de crever sur une croix pour racheter les péchés du monde, vous ne trouvez pas que c’est une acte de rébellion totale ?"
Michel Delpech 67 ans, qui est décédé après un long combat contre un cancer de la langue et a raconté sa douloureuse expérience dans un livre : « J’ai osé Dieu », il confie : "Il m'a fallu quelques jours pour accepter cette épreuve, mais elle n'a en aucun cas ébranlé ma croyance ni ma confiance en Dieu..."
Michel à Cabourg en 2012
Michel Delpech, je suis profondément croyant
Quelques confidences glanées ici et là :
"Je suis d’un naturel plutôt ténébreux, un hypersensible qui s’en fait pour un rien. Je crois savoir où est la sagesse à force de lectures et de rencontres, mais je ne l’ai pas encore trouvée. Or, dans cette chambre d’hôpital, depuis des mois, curieusement, je n’ai jamais été aussi apaisé. Ce “re-cancer” ne m’a pas brisé : je crois qu’il me grandit."
Je suis profondément croyant. J’ai vécu un jour un “choc religieux” à Jérusalem, où j’ai rencontré le Christ. Je visitai le Saint-Sépulcre avec ma femme, et là, pressé pourtant par de nombreux pèlerins, soudain, devant le Tombeau, je m’agenouille et me voilà chrétien. Un peu comme Frossard, Claudel, Clavel – d’un coup. En l’espace d’un instant, Jésus est entré dans ma vie, dans mon cœur. C’était très doux. J’ai immédiatement eu la sensation que j’étais sauvé. Tout ce qui m’était arrivé auparavant devenait caduc. La seule chose que je ne remette jamais en doute, c’est l’existence de Dieu.
Pendant l'épreuve je savais qu'Il était là.
Etre Chrétien n'est pas si simple, cela demande beaucoup de force. Dieu est proche dans les deux cas : j'ai eu le sens de sa présence dans des moments extrêmement inquiétants de ma vie et dans les grandes joies.
Dans mes spectacles, Il est là et moi aussi je suis là ; nous sommes des coopérateurs de Dieu comme le dit Saint Paul. Je ne prie pas à proprement parler, mais c'est presque pareil ; je suis dans une sorte d'acte spirituel qui envoie de l'énergie et j'apprends moi-même du public. Un grand concert c'est une belle prière.
Je lui parle également dans ma vie quotidienne. "Fais-moi signe!". Je lui parle aussi cavalièrement que cela. J'ai des petits entretiens. Le Christ est au centre pour moi. J'aime lire la Bible ; J'espère toujours atteindre un moment de plénitude quand je prie, mais ce n'est pas toujours le cas. Il faut aussi la bienveillance du Seigneur pour prier, on a besoin de lui pour s'y mettre.
C'est que nous avons de la réserve...!!!
COMME IL M'EST FACILE DE CROIRE EN TOIAlexandre Soljenitsyne
Comme il m'est facile de vivre avec Toi, Seigneur !
Comme il m'est facile de croire en Toi !
Lorsque mon esprit tombe dans la perplexité, ou se tait accablé, lorsque les gens les plus intelligents ne voient pas plus loin que le soir d'aujourd'hui et ne savent pas ce qu'il faudra faire demain, Tu me donnes la claire confiance que Tu existes et que Tu as souci que toutes les routes vers le bien ne soient pas fermées.
Par-dessus les cimes de la gloire terrestre, je regarde avec étonnement ce chemin que jamais je n'aurais pu inventer moi-même, ce chemin merveilleux au-delà du désespoir, là d'où moi aussi je pourrai envoyer à l'humanité un reflet de Ta lumière.
Et ce qu'il faudra que je leur dise moi-même, Tu me le donneras et si je n'y parviens pas, cela veut dire que Tu en as destiné d'autres pour cela.
Oui, Seigneur, toutes nos vies sacrifiées, nos vies boiteuses, nos gémissements et nos larmes,
Tout cela ne donnera-t-il pas une beauté éternelle et achevée ?
Je sens avec tant de clartés que ce qu'il y a en moi n'est pas encore tout moi.
Je sens quelque chose de très indestructible, quelque chose de très, très haut :
Quelque chose comme un éclat de l'Esprit universel !
Alexandre Soljenitsyne
Gérard LENORMAN chante la présence divine.
Lorsque Gérard LENORMAN chante la présence divine. Cette chanson me fait penser à la fameuse nuit de Blaise Pascal...
Ecoutez bien les paroles... Elles sont les paroles de celui qui découvre une Présence inhabituelle... Dieu.
Un grand bonheur de l'écouter.
LE SOURIRE DE L'ANGE de Jeanne Bourin
Femme de lettres, auteur de Chambres des Dames et de Très sage Héloïse - Ed. Julliard - Desclée de Brouwer
Récit autobiographique, plusieurs années Jeanne Bourin a été athée.
Témoignage d'une Foi vive en Dieu
livre trés agréable à lire.
Extrait de la page 101 : "Pendant les vingt-quatre ans où je suis demeurée dans ma confortable obscurité, rien ne me semblait me manquer. Je vivais comme une mécréante et n'en souffrais pas. Ou si peu ! Repliée sur mes joies, mes difficultés, mes peines, je n'éprouvais pas vraiment un sentiment de manque. Si, à présent, je suis effarée par le désert où je me trouvais alors, il n'en reste pas moins vrai que, sur le moment, je ne m'en apercevais pas. Il y eut un "avant", il y eut un "après" et ce fut mon attention aux autres, à mon prochain, à tous ceux qui brusquement, étaient devenus mes frères, qui se trouva transformée. Soudain, les autres s'inscrivirent dans mes préoccupations et je m'intéressai à eux. Le vrai changement, pourtant n'est pas dans le fait d'être devenue "attentive aux autres", beaucoup d'athées le sont. C'est de croire en Dieu et en une vie éternelle. Je le sais. Je me le répète. Ce fut un changement essentiel pour moi et qui n'a plus cessé de bouleverser ma vie. Aussi, suis-je remplie de sollicitude et de tendresse pour tous ceux que je connais et qui se blottissent dans leur incroyance comme dans un douillet abri. Ils s'abusent sincèrement, j'en suis certaine, et n'éprouvent nul vertige devant le vide où se débattent leurs âmes, oublieuses de l'essentiel".
CONVERSION D'UN COMMUNISTE CONVAINCU
André Frossard, est né dans une famille communiste.
Sans Dieu, athée naturel, il sera académicien et vivra une conversion fulgurante le 8 juillet 1935, lorsqu’il entra insouciant, par inadvertance dans la chapelle des religieuses de l’Adoration, rue d’Ulm à Paris, à la recherche d'un ami qui tardait à en sortir.
Il a alors 20 ans, il se convertit au catholicisme. Il raconte cette conversion soudaine dans son livre à succès :
Dieu existe, je l'ai rencontré.
Et de cette illumination imprévue, de cette science communiquée brutalement, il écrira : "Il ne s'agit pas d'une lumière gratuite: elle est chargée d'informations. En même temps qu'elle me révélait Dieu, elle me révélait l'Eglise et tout ce qu'il était bon que je sache du christianisme. Tout cela, je l'ai appris en quelques secondes."
C'est le principe de la science infuse... Tout comme dira Ratisbonne : "Elle (en parlant de la Vierge Marie) ne m'a rien dit, mais j'ai tout compris..." (voir plus bas)
Prier, c'est accepter d'être aimé.
Gabriel Marcel
Gabriel Marcel est un philosophe, dramaturge et musicien français.
En 1926, il crée chez Plon, la collection de littérature internationale "Feux croisés", puis mène de front des activités d'écrivain, de conférencier, d'auteur dramatique, de critique littéraire et musical (à la NRF).
Après la guerre, il prend une notoriété internationale et termine sa carrière couvert d'honneurs : docteur honoris causa de plusieurs universités,
Grand prix de littérature de l'Académie française en 1949,
membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1952,
il reçoit le Grand Prix National des Lettres en 1958 et
le prix Érasme en 1969.
VERLAINEse donne à DIEU avec beaucoup de beautés
O mon Dieu, vous m'avez blessé d'amour
Et la blessure est encore vibrante,
O mon Dieu, vous m'avez blessé d'amour.
Voici mon sang que je n'ai pas versé,
Voici ma chair indigne de souffrance,
Voici mon sang que je n'ai pas versé.
Voici mon coeur qui n'a battu qu'en vain
Pour palpiter aux ronces du Calvaire,
Voici mon coeur qui n'a battu qu'en vain.
Voici mes yeux, luminaires d'erreurs
Pour être éteints aux pleurs de la prière,
Voici mes yeux, luminaires d'erreurs.
Hélas ! Vous, Dieu d'offrande et de pardon,
Quel est le puits de mon ingratitude,
Hélas ! Vous, Dieu d'offrande et de pardon.
Vous, Dieu de paix, de joie et de bonheur,
Toutes mes peurs, toutes mes ignorances,
Vous, Dieu de paix, de joie et de bonheur.
Vous connaissez tout cela, tout cela
Et que je suis plus pauvre que personne,
Vous connaissez tout cela, tout cela.
Mais ce que j'ai, mon Dieu, je vous le donne.
Paul Verlaine (1844-1896)
LA PRIERE d'Alphonse de Lamartine
extrait
(…)
Salut, principe et fin de toi-même et du monde,
Toi qui rends d’un regard l’immensité féconde ;
âme de l’univers, Dieu, père, créateur,
Sous tous ces noms divers, je crois en Toi Seigneur ;
Et, sans avoir besoin d’entendre ta parole,
Je lis au front des cieux mon glorieux symbole.
L’étendue à mes yeux révèle Ta grandeur ;
La terre ta bonté, les astres ta splendeur,
Tu t’es produit toi-même en ton brillant ouvrage ;
L’univers tout entier réfléchit ton image,
Et mon âme à son tour réfléchit l’univers.
Ma pensée, embrassant tes attributs divers,
Partout autour de soi te découvre et t’adore,
Se contemple soi-même et t’y découvre encore :
Ainsi l’astre du jour éclate dans les cieux,
Se réfléchit dans l’onde et se peint à mes yeux.
C’est peu de croire en Toi, bonté, beauté suprême ;
Je Te cherche partout, j’aspire à Toi, je t’aime ;
Mon âme est un rayon de lumière et d’amour
Qui, du foyer divin, détaché pour un jour,
De désirs dévorants loin de toi consumée,
Brûle de remonter à sa source enflammée.
Je respire, je sens, je pense, j’aime en Toi.
Ce monde qui Te cache est transparent pour moi ;
C’est Toi que je découvre au fond de la nature,
C’est Toi que je bénis dans toute créature.
Lamartine sait si bien parler d’amour, de la nature et de Dieu.
Des vers qui évoquent cette communion entre l’âme et son créateur.
L’église d’Arona (Italie)
On est moins seul au fond d’une église déserte :
De son père inquiet c’est la porte entr’ouverte ;
Lui qui bénit l’enfant, même après son départ,
Lui, qui ne dit jamais : « N’entrez plus, c’est trop tard ! »
Moi, j’ai tardé, Seigneur, j’ai fui votre colère,
Comme l’enfant qui tremble à la voix de son père,
Se dérobe au jardin tout pâle, tout en pleurs,
Retient son souffle et met sa tête dans les fleurs ;
J’ai tardé ! Retenant le souffle de ma plainte,
J’ai levé mes deux mains entre vous et ma crainte ;
J’ai fait la morte ; et puis, en fermant bien les yeux,
Me croyant invisible aux lumières des cieux,
Triste comme à ténèbres au milieu de mon âme,
Je fuyais. Mais, Seigneur ! votre incessante flamme,
Perçait de mes détours les fragiles remparts,
Et dans mon coeur fermé rentrait de toutes parts !
C’est là que j’ai senti, de sa fuite lassée,
Se retourner vers vous mon âme délaissée ;
Et me voilà pareille à ce volage enfant,
Dépouillé par la ville, et qui n’a bien souvent
Que ses débiles mains pour voiler son visage,
Quand il dit à son père : Oh ! que n’ai-je été sage !
Marceline Desbordes-Valmore, Elégies
Blaise Pascal va vivre une "aventure" mystique dans la nuit du 23 Novembre 1654, -tant cette nuit est particulière qu’il en garde la date et même l'heure : entre dix heures et demi et minuit et demi. Il l'a noté dans un manuscrit qu'il gardait dans sa poche et il lui suffisait de caresser son veston pour la sentir le réconforter.
Il raconte "sa nuit de feu" : Quelle certitude ! Joie et Paix !
Le Dieu de la Bible n’est pas celui des philosophes et des savants...
BLAISE PASCAL, la nuit de feu
La présence de Dieu me rend si heureux que j’en pleure.
Cette nuit est la plus importante de ma vie."
Il se disait : "n'oublie jamais cette nuit de feu, rappelle toi un certain soir de novembre 1654, toi le philosophe et le savant tu as pleuré de joie en te laissant aimer par le Christ qui n'était pourtant pas l'ami des philosophes et des savants. N'oublie pas toi le scientifique imbu de sa supériorité, désiré la "soumission totale et douce à Jésus". Tu as, toi le pessimiste été fasciné par "la grandeur de l'âme humaine". Tu as toi le sceptique ressenti une "certitude". Tu as, toi le cérébral éprouvé un "sentiment". Tu as revu toute cette vanité et tout ce temps perdu et tu l'as juré : "que je n'en sois jamais séparé."
Il confiera plus tard : je travaille sur une défense de la religion chrétienne... La connaissance de Dieu, sans Jésus Christ est inutile et stérile. Tout concourt à prouver que Dieu Lui même est venu établir Jésus Christ parmi les hommes mais c’est le cœur qui sent ces choses et non la raison.
Et Blaise Pascal, (1623-1662) ce n’est pas rien tout de même, il est mathématicien, physicien, inventeur précoce et philosophe au moment où il fait ses confidences ! Il passera d'une vie superficielle à une vie profonde. Un retournement complet. Une vie plus riche !
Thérèse d'Avila qui avait le sens de l'humour...
"Seigneur, si Tu n'existes pas, ça n'a pas d'importance. Tout ce que j'ai fais je l'ai fait pour toi"
Un jour JESUS dit à Thérèse d'Avila :
- "je suis très exigent avec Mes amis."
Thérèse qui n'en perd pas sa répartie lui répond :
- je le sais bien Seigneur, c'est bien pour ça que vous en avez si peu !
Alphonse Ratisbonne la conversion fulgurante
Entré par hasard dans l’Eglise San Andréa del Fratte à Rome et qui après avoir vu la Vierge Marie a dit : "Elle ne m’a rien dit, mais j’ai tout compris !"
Il a témoigné de cette rencontre dans une lettre bouleversante à l'abbé Dufriche-Desgenettes, envoyée en 1842, l'année de son entrée dans la Compagnie de Jésus.
Alphonse de Ratisbonne
est né le 1 mai 1814 d'une grande famille juive, bourgeoise de Strasbourg, son avenir est assuré et bien assuré ! Toute sa famille est très anti-chrétienne... sauf son frère ainé qui s'est converti à la religion catholique. Il a un fort grief pour ce frère converti, aux yeux de la famille c'est une trahison ! Il est fiancé à une jeune fille juive de 16 ans d'une autre bonne famille aisée de Strasbourg. Tout semble donc bien engagé pour son avenir. Comme il ne se sent pas très fort d'attendre le mariage selon les critères de dignité de l'époque, et pour éviter de fauter avec la fiancée, il entreprend un grand voyage à travers l'Europe comme tout jeune homme de bonne famille le faisait à l'époque.
A Rome la rencontre bouleversante
Il arrive à Rome et est hébergé dans une famille amie. Cette famille lui présente quelques relations et Ratisbonne rencontre beaucoup de monde. Il rencontre aussi un autre homme, chrétien celui-là. Un décès survient dans le cercle des amis des connaissances de la famille qui l'héberge. L'homme chrétien Théodore de Bussières, doit préparer l'église pour les funérailles et Ratisbonne qui veut parler avec lui le suit jusqu'à l'église San Andréa mais n'y entre pas. Les préparatifs des funérailles lui semble bien longues, le temps d'attendre l'ami à l'intérieur de l'église s'éternise et il perd patience et pour ramener son ami au fait qu'ils ont une conversation à mener, décide d'entrer dans l'église pour le rappeler à son bon souvenir... Il y a là un amoncellement de chaises qu'on a déplacé pour permettre de poser le catafalque. Et Ratisbonne raconte qu'il ignore comment il a fait pour passer de l'autre côté des chaises et de se trouver devant la petite chapelle de St Michel, mais c'est la statue de la Vierge Marie qu'il voit, Elle lui fait signe de s'agenouiller. Mais il n'en voit que la moitié du corps, jusqu'à sa taille : les pieds, la robe, mais au dessus, il n'a pas le temps... Et il dit : "Elle ne m'a rien dit, mais j'ai tout compris".
Au grand émoi de sa famille, il se réconcilie avec son frère, se converti à la foi chrétienne et devient prêtre. Il mourra à Jérusalem qu'il avait rejoint pour y évangéliser ses frères juifs à la foi chrétienne.
"Elle ne m'a rien dit, mais j'ai tout compris" c'est le principe de la science infuse.
https://fr.aleteia.org/2017/07/31/conversion-fulgurante-ratisbonne-de-la-haine-antichretienne-aux-jesuites/
LA LOUANGE DE KEPLER
Kepler où la quête de l'harmonie du monde.
Grand est notre Dieu, grande est sa puissance, sa sagesse est infinie.
Louez-le, cieux ! louez-le, soleil, lune et planètes,
dans la langue qui vous est donnée pour louer votre Créateur.
Louez-le, chœurs célestes, louez-le, vous qui régnez,
et toi aussi, mon âme, chante;
chante tant que tu le peux, l'honneur du Seigneur.
De lui, par lui et pour lui sont toutes choses,
celles encore inconnues, et celles que nous connaissons.
A lui louange, honneur et gloire d'éternité en éternité.
Johannes Kepler (1571-1630)
Kepler où la quête de l'harmonie du monde.
DESCARTES
de Samuel de Sacy aux Ed. du Seuil
la SURPRISE !
Car Descartes avait trouvé la Voie, il avait trouvé un attribut de Dieu !
Le mot cartésien qui vient de son nom est un énorme mensonge, une déformation des incultes !
En vérité, si vous vous déclarez être cartésien, vous avez trouvé une clé de la Vie ! Et vous ne pouvez plus nier l'existence de Dieu ! Découvertes !