Son EGLISE

Le mot "église" vient du latin ecclesia,

issu du grec ekklesia ( ἐκκλησία),

 qui signifie "assemblée".

Par le sacrement de l'Eucharistie, Jésus descend dans la créature pour la transformer


Après la communion, mon doux Jésus m'apparut.

Dès que je le vis, je me précipitai à ses pieds pour les embrasser.

Il me dit :

"Ma fille, viens dans mes bras et même dans mon Cœur.

Je me cache dans l'Eucharistie pour ne pas susciter la crainte.

Ce sacrement me plonge dans l'abîme le plus profond de l'humiliation pour élever la créature jusqu'à Moi afin qu'elle devienne une avec Moi, que mon Sang sacramentel coule dans ses veines, que Je devienne la vie de chacun des battements de son cœur, de chacune de ses pensées et de tout son être.

Mon Amour me consume et veut que la créature soit consumée dans ses flammes afin qu'elle renaisse comme un autre Moi-même.

J'ai voulu me cacher dans l'Eucharistie pour entrer dans la créature et pour procéder à cette transformation.

Pour que cette transformation s'opère, toutefois, des dispositions appropriées de l'âme sont nécessaires.

Lorsque J'instituai l'Eucharistie, mon Amour, porté aux excès, a prévu des grâces, des bienfaits, des faveurs et de la lumière pour rendre l'homme digne de Me recevoir.

Je puis dire que mon Amour a prévu pour l'homme des avantages surpassant même les bienfaits de la Création.

J'ai voulu accorder à l'homme les grâces nécessaires pour qu'il puisse dignement Me recevoir et profiter abondamment des fruits de ce sacrement.

Mais, pour qu'il puisse recevoir ces grâces, il doit se vider de lui-même, il doit avoir la haine du péché et le désir de me recevoir.

Mes cadeaux ne descendent pas dans la pourriture ou la boue.

Si l'âme n'a pas les bonnes dispositions pour me recevoir, Je ne trouve pas en elle l'espace vide où déverser ma Vie.

Tout se passe comme si J'étais mort pour elle et elle pour Moi.

Je brûle mais elle ne sent pas mes flammes.

Je suis Lumière mais elle reste aveugle.

Hélas, que de douleurs Je trouve dans ma Vie sacramentelle !

Un grand nombre d'âmes, manquant des dispositions requises, ne tirent aucun bénéfice de ce sacrement et finissent par me donner la nausée.

Si elles persistent à me recevoir de cette façon, il en résulte pour Moi une continuation du Calvaire et pour elles la damnation éternelle.

Si ce n'est pas l'amour qui les incite à me recevoir, c'est une insulte de plus qui m'assaille et un péché de plus sur leur conscience.

Prie et fais réparation pour les nombreux abus et sacrilèges commis dans ce sacrement.

27 mars 1923 - Page 39

de la Volonté Divine de Luisa PICCARRETA


Qui donc est Luisa ?

De la Sainte Messe et de la Résurrection des Corps.


Pendant que j'assistais attentivement au Sacrifice Divin,

Jésus me fit comprendre que la messe recouvre tous les mystères de notre religion.

Elle parle silencieusement au cœur, de l'Amour infini de Dieu.

Elle nous parle aussi de notre Rédemption en nous faisant nous souvenir des souffrances que Jésus supporta pour nous.

La messe nous fait comprendre que, non satisfait d'être mort une fois sur la Croix pour nous, Jésus veut, dans son immense Amour, se diffuser en nous et perpétuer son État de Victime à travers la Sainte Eucharistie.

Jésus me fit aussi comprendre que la messe et la Sainte Eucharistie sont un rappel perpétuel de sa Mort et de sa Résurrection, qu'ils nous donnent le remède parfait pour notre vie mortelle et qu'ils nous disent que nos corps, qui seront désintégrés et réduits en cendre par la mort, ressusciteront pour la vie éternelle au dernier jour.

Pour les bons, ce sera pour la gloire.

Pour les méchants, ce seront les tourments.

Ceux qui n'ont pas vécu avec le Christ ne ressusciteront pas en Lui.

Les bons qui ont été intimes avec lui pendant leur vie auront une résurrection similaire à la sienne. Il me fit bien comprendre que la chose la plus consolante du Saint Sacrifice de la messe est Jésus vu dans sa Résurrection.

Cela est supérieur à n'importe quel autre mystère de notre sainte religion.

Au même titre que sa Passion et sa Mort, sa Résurrection est renouvelée mystiquement sur nos autels quand la messe est célébrée.

Sous le voile du pain sacramentel, Jésus se donne lui-même aux communiants pour être leur compagnon au long du pèlerinage de leur vie mortelle.

Par le moyen de la grâce provenant du Sein de la Sainte Trinité, Il donne la vie qui dure toujours à ceux qui participent, corps et âme, au sacrement de l'Eucharistie.

Ces mystères sont si profonds que nous ne pourrons les comprendre entièrement que dans notre vie immortelle.

Cependant, dès maintenant, dans le sacrement, Jésus nous donne de plusieurs manières -presque tangiblement- un avant-goût de ce qu'il nous donnera dans le Ciel.

La messe nous dispose à la méditation sur la Vie, la Passion, la Mort et la Résurrection de Jésus.

L'Humanité du Christ, à travers les vicissitudes de sa Vie terrestre, s'est réalisée en trente-trois années.

Mais, dans la messe, mystiquement et dans une brève période de temps, elle est renouvelée dans l'état d'anéantissement des espèces sacramentelles.

Ces espèces contiennent Jésus dans l'état de Victime de Paix et d'Amour propitiatoire, jusqu'au moment où elles sont consommées par un humain.

Après cette consommation, la présence sacramentelle de Jésus n'existe plus dans le cœur, Jésus retourne dans le Sein de son Père, exactement comme il le fit quand il ressuscita des morts.

Dans le sacrement de l'Eucharistie, Jésus nous rappelle que notre corps ressuscitera dans la gloire. Tout comme Jésus retourne dans le Sein du Père quand cesse sa présence sacramentelle, ainsi passerons-nous à notre résidence éternelle dans le Sein du Père quand nous cesserons d'exister à travers notre vie terrestre présente.

Notre corps, à l'instar de la présence sacramentelle de Jésus après la consommation de l'hostie, semblera ne plus exister.

Mais, au jour de la Résurrection universelle, par un très grand miracle de la Toute-Puissance divine, Il reprendra vie et, uni à notre âme, il jouira de la béatitude éternelle de Dieu.

D'autres, au contraire, s'en iront loin de Dieu pour souffrir d'atroces et éternels tourments.

Le Sacrifice de la messe produit des effets merveilleux, limpides et lumineux.

Pourquoi donc les chrétiens en profitent-ils si peu ?

Pour l'âme qui aime Dieu, peut-il y avoir quelque chose de plus consolant et de plus bénéfique ?

Le sacrement nourrit l'âme pour qu'elle soit digne du Ciel, et il donne au corps le privilège d'être béatifié dans l'éternelle Volonté de Dieu.

En ce grand jour de la résurrection des corps, un grand événement surnaturel se déroulera, comparable à ce qui se passe au moment où, après que nous ayons contemplé le ciel étoilé et que le soleil apparaît, celui-ci absorbe la lumière des étoiles, mais, même si elles disparaissent du regard de l'observateur, les étoiles gardent leur lumière et restent à leur place.

Semblables à des étoiles, les âmes, réunies pour le jugement universel dans la Vallée de Josaphat, seront capables de voir les autres âmes.

La lumière acquise et communiquée par le Très Saint Sacrifice et le sacrement d'Amour sera visible dans chaque âme.

Mais quand Jésus, le Soleil de Justice, se présentera, Il absorbera en Lui toutes les âmes saintes.

Il leur permettra de toujours exister, pour nager dans les immenses mers des attributs divins.

Et qu'adviendra-t-il des âmes privées de cette Lumière divine ?

Si je voulais répondre à cette question, je pourrais écrire bien longtemps.

Si le Seigneur le veut, je réserverai cette question pour une autre occasion.

Jésus me fit comprendre que les corps qui seront réunis à leur âme resplendissante de lumière, seront éternellement unis à Dieu.

Mais les âmes qui n'auront pas de lumière parce qu'elles ne voulaient pas participer au Saint Sacrifice et au sacrement d'Amour, seront jetées dans les profondeurs des ténèbres.

Et, à cause de leur ingratitude volontairement commise contre le Grand Donateur, elles deviendront des esclaves de Lucifer, le prince des ténèbres.

Elles seront éternellement tourmentées par de terrifiants remords.

Extrait du Tome 1, page 81 de la Volonté Divine de Luisa PICCARRETA

Mais de quelle "utilité" est donc l'Eglise ?

La Mission de l'Eglise prévue/voulue par Dieu...


Pour cette "Œuvre", la Trinité Sainte s'associe l'humanité créée libre et intelligente.

L'homme, s'il y consent toutefois, devient "l'auxiliaire" de Dieu.

Chef de l'humanité, Ouvrier parfait de son Père, le Christ –Verbe Incarné- suffisait pour accomplir "l'Œuvre" en ce monde. Le Verbe a suffit pour le fiat créateur, il suffit pour le fiat rédempteur et sanctificateur.

Mais il a plu au Christ de s'associer une aide : l'Eglise.

Eve nouvelle du nouvel Adam, -devenue son Corps mystique par la grâce sanctifiante- elle travaille avec Lui à l'œuvre qu'Il veut achever pour la gloire de Dieu en ce monde.

L'Eglise comprend avec le Christ : Chef,

Tous les chrétiens : membres

- un seul Corps mystique, le Fils unique total du Père.


L'Eglise a donc mission :

      - d'assurer l'Office de Religion

      - de vaquer à l'œuvre totale :

                  - amour de Dieu ; charité pour le prochain- sous la conduite de l'Esprit Saint.

Toutes les cellules de l'Eglise (= membres de la famille chrétienne) deviennent donc, chacune pour leur part, ouvrières de ce grand Œuvre.

Il leur suffit d'entrer dans le travail même du Christ, travail qui est la Messe

Sacrifice unique et perpétuel du Chef et des membres.


I - L'instruction ou entrée dans la Messe est une véritable école évangélique et eucharistique

-identification-

Où les ouvriers de Dieu (petits "manœuvres") apprennent, du Cœur de Jésus-Christ Lui-même

      à se servir de l'instrument de la Croix,

      à se livrer en sacrifice : hosties avec l'Hostie,

      enfin de se consacrer entièrement –tout cœur avec son Cœur- au salut du monde et à la gloire du Père.

Cette partie préparatoire, l'Instruction a pour but de les mettre en "contact" avec Dieu.

-Heure Sainte d'intimité- et de les fixer dans la continuelle prière qui prépare à 

II – L'Oblation (ou s'offrir, offrande)

Par laquelle les chrétiens se livrent à l'Amour Miséricordieux,

      Vivent leur "livraison"

      Demeurent finalement à l'état de livraison.

      Ils se laissent "prendre", "rompre", "donner", "immoler" ou en un mot, ils se laissent faire.

Toutes les livraisons individuelles étant "mises à l'Un" se réalise le sacrifice perpétuel

      De l'Hostie unique (Chef + membre du Corps mystique)

      Sur l'Autel unique -la Croix-

      Par le prêtre unique (Jésus-prêtre + ses prêtres + tous les chrétiens de par leur sacerdoce baptismal).

Cette offrande totale abouti à 

III – la Consécration universelle 

Faite de toutes les consécrations individuelles du Corps mystique, en état de consommation

Dieu ratifie la Consécration effective par son opération de grâce transformante consommant définitivement le Sacrifice lui-même qui s'épanouit en

IV – la Communion

Ou alliance universelle :

De tous les frères entre eux, dans l'unité de charité ;

        de la chrétienté avec le Christ, dans l'unité d'Amour ;

        et de ce Christ total avec Dieu.

Ainsi s'opère :

V – l'Action de Grâce

ou la Grâce en action

Qui est la transformation ou glorification du Corps mystique tout entier.

 

Voilà donc l'eucharistie totale réalisée (Eucharistie-Sacrement – Eucharistie-nôtre) Royaume de Dieu en ce monde.

Pour l'Eucharistie ainsi complétée, toute la chrétienté remonte au Père (ascension mystique : "Voici que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu) (Jean XX, 17)

En son Chef, Jésus-Christ, dans le Souffle de l'Esprit

        - l'œuvre de glorification s'accomplit, le Règne de Dieu arrive.-

 

Dieu immortel se donne en nourriture pour que nous ayons la vie éternelle.


Extrait du LIVRE DE L'AMOUR MISERICORDIEUX

Donné à  MARIE-ANGE


La participation à la célébration commune de l’Eucharistie dominicale est un témoignage d’apparte­nance et de fidélité au Christ :


"La Messe est la représen­tation vivante du sacrifice de la Croix.

Sous les espèces du pain et du vin, sur lesquelles a été invoquée l’effusion de l’Esprit, agissant avec une efficacité tout à fait unique dans les paroles de la consécration, le Christ s’offre au Père par le même geste d’immolation par lequel Il s’offrit sur la Croix...

A Son sacrifice, le Christ unit celui de l’Eglise : “Dans l’Eucharistie, le sacrifice du Christ devient aussi le sacrifice des membres de Son Corps. La vie des fidèles, leur louange, leur souffrance, leur prière, leur travail sont unis à ceux du Christ et à Sa totale offrande, et acquièrent ainsi une valeur nouvelle” (CEC 1368) » (Ibid, 43).

"L’Eucharistie étant vraiment le cœur du dimanche, on comprend pourquoi, dès les premiers siècles, les pasteurs n’ont cessé de rappeler à leurs fidèles la nécessité de participer à l’assemblée liturgique...

Le Code de Droit canonique reprend cette obligation, disant que “le dimanche et les autres jours de fête de précepte, les fidèles sont tenus par l’obligation de participer à la Messe” (canon 1247).

Cette loi a été normalement entendue comme impliquant une obligation grave... Si la partici­pation à l’Eucharistie est le cœur du dimanche, il serait cependant réducteur de ramener à cela seul le devoir de le “sanctifier”.

"Le jour du Seigneur est, en effet, bien vécu, s’il est tout entier marqué par la mémoire recon­naissante et active des merveilles de Dieu. Cela engage chacun des disciples du Christ à donner aussi à d’autres moments de la journée, vécus en dehors du contexte liturgique - la vie de famille, les relations sociales, les temps de détente -, un style qui aide à faire ressortir la paix et la joie du Ressuscité dans le tissu ordinaire de la vie" (Ibid, 32; 46-47; 52).

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S’il n’y avait pas de prêtres,

 

« Si nous comprenions bien ce que représente un prêtre sur terre, nous mourrions : non de peur, mais d'amour...

Sans le prêtre, la mort et la passion de Notre Seigneur ne serviraient à rien.

Le prêtre continue l'œuvre de la rédemption sur terre...

À quoi servirait une maison pleine d'or si personne ne nous ouvrait la porte ?

Le prêtre détient la clé des trésors du paradis : c'est lui qui ouvre la porte ; c'est l'administrateur du bon Dieu ; l'administrateur de ses biens...

Quittez une paroisse 20 ans sans prêtre et vous adorerez les bêtes... Le prêtre n'est pas prêtre pour lui-même, mais pour vous »

- Saint curé d'Ars


Le terme Église n’est employé que deux fois dans les Évangiles, deux occurrences qui se trouvent en Matthieu.


Jésus dit à Simon-Pierre : "Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle". (Matthieu 16:18).


Dans un autre passage de Matthieu, l'Église est la communauté des croyants en Jésus Christ à laquelle on appartient : "S'il refuse de les écouter, dis-le à l’Église; et s'il refuse aussi d'écouter l’Église, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain." (Matthieu 18:17).


C'est donc JESUS qui a donné ce nom à Son Assemblée.

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le Saint Sacrifice de la Messe :


 Toutes les bonnes œuvres réunies n'équivalent pas au sacrifice de la messe, parce qu'elles sont les œuvres des hommes, et la sainte messe est l'œuvre de Dieu.

Le martyr n'est rien en comparaison : c'est le sacrifice que l'homme fait à Dieu de sa vie ; la messe est le sacrifice que Dieu fait à l'homme de son corps et de son sang.

Oh ! que le prêtre est quelque chose de grand ! s'il le comprenait, il mourrait... Dieu lui obéit : il dit deux mots, et Notre-Seigneur descend du ciel à sa voix, se renferme dans une petite hostie. Dieu arrête ses regards sur l'autel. 

« C'est là mon Fils bien-aimé, dit-il, en qui j'ai mis toutes mes complaisances. »

Aux mérites de l'offrande de cette victime, il ne peut rien refuser. Si on avait la foi, on verrait Dieu caché dans le prêtre comme une lumière derrière un verre, comme du vin mêlé avec de l'eau.

Après la consécration, quand je tiens dans mes mains le très-saint corps de Notre-Seigneur, et quand je suis dans mes heures de découragement, ne me voyant digne que de l'enfer, je me dis : « Ah ! si du moins je pouvais l'emmener avec moi ! l'enfer serait doux près de LUI, il ne m'en coûterait pas d'y rester toute l'éternité à souffrir, si nous y étions ensemble... Mais alors il n'y aurait plus d'enfer ; les flammes de l'amour éteindraient celles de la justice. »

Que c'est beau ! Après la consécration, le bon Dieu est là comme dans le ciel !... Si l'homme connaissait bien ce mystère, il mourrait d'amour. Dieu nous ménage à cause de notre faiblesse.

Un prêtre, après la consécration, doutait un peu que ses quelques paroles eussent pu faire descendre Notre-Seigneur sur l'autel ; au même instant il vit l'hostie toute rouge et le corporal teint de sang.

Si l'on nous disait : À telle heure, on doit ressusciter un mort, nous courrions bien vite pour le voir. Mais la consécration qui change le pain et le vin au corps et au sang d'un Dieu, n'est-ce un bien plus grand miracle que de ressusciter un mort ? Il faudrait toujours consacrer au moins un quart d'heure pour se préparer à bien entendre la messe ; il faudrait s'anéantir devant le bon Dieu, à l'exemple de son profond anéantissement dans le sacrement de l'Eucharistie, faire son examen de conscience ; car pour bien assister à la messe, il faut être en état de grâce.

Si l'on connaissait le prix du saint sacrifice de la messe, ou plutôt si l'on avait la foi, on aurait bien plus de zèle pour y assister.

Mes enfants, vous vous rappelez l'histoire que je vous ai déjà racontée de ce saint prêtre qui priait pour son ami ; apparemment Dieu lui avait fait connaître qu'il était en purgatoire ; il lui vint en pensée qu'il ne pouvait rien faire de mieux que d'offrir le saint sacrifice de la messe pour son âme. Quand il fut au moment de la consécration, il prit l'hostie entre ses doigts et dit : « Père saint et éternel, faisons un échange. Vous tenez l'âme de mon ami qui est en purgatoire, et moi je tiens le corps de votre Fils qui est entre mes mains : eh bien ! délivrez mon ami, et je vous offre votre Fils avec tous les mérites de sa mort et passion. »

En effet, au moment de l'élévation, il vit l'âme de son ami toute rayonnante de gloire qui montait au ciel.

Eh bien ! mes enfants, quand nous voulons obtenir quelque chose du bon Dieu, faisons de même : après la sainte communion, offrons-lui son Fils bien-aimé avec tous les mérites de sa mort et de sa passion ; il ne pourra rien nous refuser.

Catéchisme du Saint Curé d'Ars.

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Quand tu vois quelque chose de répréhensible dans les Prêtres, au lieu de commencer par les critiquer, demande-toi d'abord :

"Ai-je prié pour eux ?"

LUI et moi,

de Gabrielle Bossis

Tome 2

88 - 12 Juin 1938


Lire plus sur Gabrielle Bossis

154 – Vendredi Saint : agenouillée derrière M. le Curé au reposoir.

"Toute grâce t'est parvenue par des Prêtres au nom des Prêtres, au nom du Prêtre le Christ.

Remercie-Moi

Prie pour les Prêtres.

Aide-les

Tu as vu des édifices qu'on soutient par des piliers ou supports de fortune ?

Quelquefois, il en faut beaucoup.

Sois du nombre de mes auxiliaires.

Par la prière, que ne fait-on pas ?

Si vous me le demandez, J'illuminerai le Prêtre."

LUI et moi,

de Gabrielle Bossis

Tome 2

Psychisme n'est nullement synonyme de spiritualité.

Ne recherchez jamais la puissance spirituelle par des moyens psychiques ou matériels. Vous traineriez les ailes de la spiritualité, qui doivent rester immaculées, dans la boue du monde.
Faites de ces moments de recueillement des moments de communion avec Moi. Qu'ils ne soient pas pour vous le temps des questions et des réponses.

Et puis, rencontrez-Moi aussi dans la Communion de la Table Sainte. C'est le pain de l'âme que je vous ai donné.

Ne vous attendez pas à trouver une Eglise parfaite, mais dans l'Eglise sachez trouver les moyens de grâces qui vous permettront de vous unir à Moi. C'est là tout ce qui importe –l'amande qui vous permettra de laisser tomber la coque sans regrets-. Attachez vous à la Vérité, et parvenez jusqu'à Moi qui suis le Pain de vie. La leçon de la semence est la leçon de mon Eglise dans ses rapports avec Moi. La vie elle-même est ce qui importe. L'Eglise dans es aspects extérieurs est comme la balle d'un grain de semence. Or cette balle est nécessaire pour que la partie vivante du grain puisse être donnée à l'homme.

Extrait de Dieu appelle du 17 février.

Pour accéder à la Table Sainte, à la Communion, il faut être baptisé. 

Prière de St Alfonso :

Je prie mon pieux lecteur de s'unir à moi pour faire la prière suivante


"Seigneur Jésus qui, pour sauver les âmes avez donné votre vie, accordez vos lumières et votre amour à tant de prêtres qui pourraient convertir des multitudes de pécheurs et sanctifier toute la terre, s'ils prêchaient votre Parole sans vanité et avec simplicité, comme vous-même l'avez prêchée et comme l'ont prêchée vos disciples. Mais au lieu de vous prêcher, ils se prêchent eux-mêmes. Aussi le monde est plein de prédicateurs sans que les âmes cessent d'aller remplir l'enfer. Seigneur, remédiez à cet immense fléau qui par la faute des prédicateurs, pèse sur votre Eglise".

Toujours soutenir les prêtres par nos bénédictions et nos prières.

"Raconte-moi ta journée. Je la connais, certes, mais j'aime t'entendre me la narrer, comme la mère aime le babil de son enfant à son retour de classe.

Expose-moi tes désirs, tes projets, tes ennuis, tes difficultés. Ne suis-je pas capable de t'aider à les surmonter ?

Parle moi de mon Eglise, des évêques, des confrères, des missions, des religieuses, des vocations, des malades, des pécheurs, des pauvres, des ouvriers ; oui de cette classe ouvrière qui a trop de vertus pour n'être pas chrétienne, au moins dans l'optatif.

N'est ce pas chez les travailleurs, souvent brimés, souvent écrasés par les soucis et les contre temps que l'on trouve le plus de générosité profonde et le plus d'aptitude à répondre OUI à mes appels quand ils ne sont pas rendus inaudibles par le contre-témoignage de ceux qui se réclament de mon Nom ?

Quand le Seigneur parle au cœur,

de Gaston Courtois.

Prêtre.

1897 - 1970

Connaitre Gaston COURTOIS

Mon Curé


- S'il prêche plus de 10 minutes : il n'en finit pas ;

- s'il parle de contemplation et de Dieu : il plane ;

- S'il aborde les problèmes sociaux ; il vote à gauche ;

- S'il part en usine : il n'avait donc rien à faire ?

- S'il reste à la paroisse ; il est coupé du monde ;

- S'il a les cheveux longs ; c'est un contestataire ;

- s'il a les cheveux courts : il est dépassé ;

- s'il marie et baptise tout le monde : il brade les sacrements ;

- s'il reste à la cure ; il ne va voir personne ;

- s'il fait des visites : il n'est jamais au presbytère ;

- s'il n'organise pas de fêtes : il ne se passe jamais rien :

- s'il fait des travaux à l'église : il jette l'argent par les fenêtres ;

- s'il ne fait rien : il laisse tout à l'abandon :

- s'il collabore avec un conseil laïc : il se laisse mener par n'importe qui ;

- s'il n'en a pas : c'est un curé jupitérien et clérical ;

- s'il est jeune ; il n'a pas d'expérience ;

- s'il est âgé ; il devrait prendre sa retraite ;

Mais s'il vient à partir ou mourir : il sera irremplaçable.

Eglise chance horizon-spirituel.com

Dieu tout-puissant et éternel, daigner regarder le visage de votre Christ, l'éternel Souverain Prêtre, et, par amour pour Lui, ayez pitié de vos prêtres.


Souvenez-vous, ô Dieu miséricordieux, qu'ils ne sont que de faibles et fragiles créatures. Maintenez vivant en eux le feu de votre amour. Gardez-les près de vous pour que l'ennemi ne prévale pas contre eux et pour qu'ils ne soient jamais indignes de leur sublime vocation.
O Jésus ! Je vous prie pour vos prêtres fidèles et fervents ; pour vos prêtres tièdes et infidèles ; pour vos prêtres qui travaillent proches de nous ou dans les missions lointaines ; pour vos prêtres qui subissent la tentation ; pour vos prêtres qui souffrent de la solitude et du délaissement ; pour vos jeunes prêtres et pour vos prêtres âgés ; pour vos prêtres infirmes ; pour les âmes de vos prêtres qui souffrent dans le purgatoire.
Mais surtout, je vous recommande les prêtres qui me sont les plus chers : le prêtre qui m'a baptisé, ceux qui m'ont absous de mes péchés, les prêtres aux messes desquels j'ai assisté et qui m'ont donné votre corps et votre sang dans la sainte communion, les prêtres qui m'ont enseigné et instruit, m'ont encouragé et conseillé, tous les prêtres auxquels me lie une dette de gratitude
.

 R. J. Cushing, archevêque de Boston (E.U) de 1944 à 1970.

Je te l'ai déjà dit. Mon Eglise aura son jour d'hosanna avant la dernière passion.

Puis viendra l'éternel triomphe.

Les catholiques –et toute la planète connaitra alors l'Eglise romaine, car l'Evangile retentira des pôles à l'équateur et la Parole telle une bande d'amour fera le tour de la planète- les catholiques sortis d'une lutte des plus féroces dont celle-ci n'est qu'un prélude (la guerre de 39/45) las de s'entre-tuer et de suivre des tyrans brutaux, insatiablement assoiffés de tueries et à la violence intolérable se tourneront vers la Croix triomphante qu'ils auront retrouvée après un si long aveuglement. Par-dessus le vacarme des massacres et tout le sang, ils entendront la Voix qui aime et pardonne et ils verront la Lumière, plus blanche que l'éclat du lys, descendre des Cieux pour leur montrer le chemin des Cieux.

Comme une marche de millions et de millions de tribus, les humains iront avec leur esprit vers le Christ et mettront leur confiance en l'unique entité de la Terre qui n'a aucune soif de domination et de vengeance.

C'est Rome qui parlera. Mais pas la Rome plus ou moins grande et durablement grande que peuvent y obtenir des chefs de nations. Ce sera la Rome du Christ, celle qui a vaincu les Césars, les a vaincus sans armes, sans batailles, par la seule force de l'amour avec une seule arme, la croix, avec un seul art oratoire, la prière. Ce sera la Rome des grands pontifes, laquelle dans un monde assombri par les invasions des barbares et hébété par les destructions, a su conserver la civilisation et la propager parmi les populations barbares. Ce sera la Rome qui a tenu tête aux despotes et qui, par la bouche de ses saints anciens a su prendre le parti des faibles et mettre l'aiguillon d'une punition spirituelle même en ceux qui en apparence étaient réfractaires à tout remords. 

Extrait de LES CAHIERS DE 1943, de Maria VALTORTA

Page 459,

Sacrements de l'Eglise horizon-spirituel.com



le 4 juin :

Plusieurs fois par jour : je ne peux pas te dire à chaque instant, mais si tu étais un chérubin et non une créature qui connaît les faiblesses de la matière, je te dirais à chaque instant : répète cette prière :


"Ô Jésus qui es frappé dans nos églises par la main de Satan, je t'adore dans toutes les hosties détruites et éparpillées dans les décombres.

Prends-moi pour ton ciboire, ton trône, ton autel. Je sais que je ne suis pas digne, mais tu aimes rester parmi ceux qui t'aiment et je t'aime pour moi et pour ceux qui ne t'aiment pas. Que la douleur m'empourpre comme du sang afin que je devienne un digne ornement pour te recevoir, toi qui veut être semblable à nous en ce temps de guerre. Que mon amour soit une lampe qui brûle devant toi, très saint et mon holocauste, de l'encens. Ainsi-soit-il."

Extrait de 'Les cahiers de 1943 de Maria Valtorta.

Page 47,

Les sacrements institués par JESUS sont éternels.



Un jeune membre de ma famille me dit : "on n'a pas besoin d'aller à la messe pour prier, on peut prier n'importe où !"

- Certes lui répondis-je, mais imagine, par exemple le dimanche matin, tu décides d'aller à la messe. Donc le matin, tu sors de ton lit un peu plus tôt qu'un autre dimanche en prévoyant d'aller à la messe. Puis tu vas à la salle de bains et tu commences à te préparer, tu t'habilles correctement quand même après t'être rasé afin d'être propre. Puis tu sors de ta maison, quelque soit le temps et tu prends ta voiture. Et tu vas en direction de l'église pour célébrer et consacrer une heure à notre Seigneur.

Ne crois-tu pas que le jour où tu aurais besoin d'aide, lorsque tu prieras notre Seigneur Il ne soit pas enclin à t'accorder ce que tu demandes alors que tu as fais des petits gestes chaque dimanche pour aller Le voir ? Que tu as quitté ta maison pour aller à l'église alors que ta maison était si agréable ? Ne crois-tu pas ?

Et puis songes y, si le Seigneur a donné les Sacrements à Ses prêtres, s'il a institué la Sainte Eucharistie, évidemment c'est qu'Il leur a donné une valeur certaine, peut-on se priver des cadeaux de JESUS ?

- Je n'avais pas vu ça comme ça ! me répondit-il.

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La Mystique de la soutane :


La soutane est un signe de consécration à Dieu. Sa couleur noire est un signe de deuil. Le prêtre est mort pour le monde, parce que tout ce qui est banal ne l’attire plus. Elle est décorée de 33 boutons sur le devant, représentant l’âge de Notre Seigneur. Il y a cinq boutons sur les manches, représentant les cinq plaies de Notre Seigneur. Il a aussi 2 plis latéraux qui symbolisent l’humanité et la divinité de Notre Seigneur.

Le prêtre le porte avec une ceinture autour de la taille, symbole de chasteté et de célibat. Certaines ont 7 boutons de plus sur le haut du bras, symbolisant les 7 sacrements, avec lesquels le prêtre réconforte les fidèles. La soutane est aussi un remède sacré contre la vanité. Alors qu’un homme ordinaire a besoin de passer du temps devant sa garde-robe ou le miroir pour vérifier si cette veste va avec la chemise ou si la couleur de la cravate est appropriée, le prêtre met sa soutane et prêt. Tu n’as même pas besoin de demander "Qu’est-ce que je vais porter aujourd’hui ?" Ta tenue en est une !

C’est pourquoi c’est aussi un symbole de fidélité et de constance. Dans les baptêmes, le prêtre porte la soutane. Si c’est le mariage : soutane ! Si c’est l’anniversaire : soutane ! Et si c’était un enterrement ? Soutane ! Dans la joie et la tristesse, dans la santé et dans la maladie... c’est toujours la même chose. Et il ne pourrait pas être différent, car le prêtre est le représentant de Notre Seigneur Jésus Christ qui est le même : HIER, AUJOURD’HUI et TOUJOURS!

"L’Hostie est légère, cependant, elle me contient tout entier.

De même une âme consacrée par l’amour devient légère parce que l’amour la dépouille de la volonté, du jugement, des désirs ; ainsi dépouillée, elle fait mes délices et, de ces âmes fidèles, je forme une armée pour sauver le monde.

Le monde court à l’abîme mais je l’arrêterais dans sa course vertigineuse au moyen de cette petite troupe d’âmes généreuses qui combattront sous ma conduite".

Paroles données à

Soeur Benigna Consolata

extrait de son Journal

Jésus Hostie horizon-spirituel.com

"Finalement, l’Hostie n’a plus que l’apparence du pain, elle est toute Jésus. Ainsi, une âme qui se laisse posséder par l’amour ne vit plus pour elle, mais toute pour l’amour." 



Paroles données à

Soeur Benigna Consolata

extrait de son Journal


Connaitre Sœur Benigna Consolata

Ressemblance entre l’Hostie consacrée et l’âme religieuse

Ame religieuse, vous dit Jésus, regarde en esprit la sainte Hostie.

Qu’y vois-tu ?... Quelle est blanche, qu’elle n’a pas la plus petite tâche.

Voici la première Qualité, la pureté :

Il y a deux sortes de pureté dans une action :

Il faut qu’elle soit pure dans l’intention ; autrement, elle reste comme ces fruits beaux en apparence, mais qui ont un ver au-dedans.

Je ne mets pas de fruits véreux sur la table de mon Père éternel, au paradis.

Pureté dans l’exécution : il faut faire cette action du mieux qu’on le peut, par amour.

Une fois faite, ne point la souiller par des regards de complaisance.

Seconde Qualité, la douceur :

L’Hostie est ronde, elle n’a ni pointes, ni angles qui puissent faire mal au toucher.

L’âme religieuse doit ainsi être douce et condescendante avec le prochain ; ne jamais lui faire aucun mal, ne jamais rien lui refuser, autant qu’il se peut. Si elle est obligée de donner un refus, elle doit l’accompagner de tant de suavité qu’il soit ainsi compensé.

Troisième qualité :  L’Hostie est petite !

Vois comme je me contente de peu. Je me cache sous les espèces du pain.

Ainsi, l’âme religieuse doit apprendre à se contenter de peu, à ne pas se faire entendre ; et puis, elle doit avoir en grande estime les petites choses.

Un pain est beaucoup plus gros qu’une hostie ; cependant, l’hostie me contient et non le pain.

De même, si l’amour consacre toutes les petites choses dont ta vie est composée, elles me contiennent parce que tu en fais autant de petits actes de charité, et je m’unis toujours plus à toi.

Au contraire, une action plus grande, plus apparente, mais faite pour une fin humaine et non par amour, ne me contient pas.


Âme religieuse, laisse-toi en tout guider par l’amour ; il te conduira toujours au sacrifice par le chemin le plus court, celui de l’obéissance. Si tu obéis, tu aimes ; si tu aimes, tu obéis.

Une âme religieuse qui croirait me plaire sans une vraie obéissance serait comme un invité aux noces qui, se présentant au festin sans la robe nuptiale, mérite d’être chassé dehors.

Mais je ne veux pas une obéissance d’esclave ; celle-là ne m’honore pas. Je veux une obéissance d’amour qui cherche à faire toujours mieux pour me plaire toujours davantage.

L’union de cœur avec la supérieure est, pour la religieuse, le passeport pour le ciel.

Paroles données à

Soeur Benigna Consolata

extrait de son Journal


le 4 juin :

Maintenant, je vais te demander une chose. Tu sais et tu y penses avec douleur qu'un grand nombre d'hosties sont éparpillées parmi les saletés et les ruines dans la dévastation des églises, les vandalismes, les profanations. C'est comme si j'étais moi-même renversé parce que je suis dans le Saint Sacrement. Eh bien étends idéalement ton amour comme un tapis précieux, comme une nappe de lin le plus pur pour me recueillir, Moi-Eucharistie, frappé, blessé, profané, chassé de mes tabernacles, non par ces petits hommes qui frappent mes églises - ils ne sont que les instruments- mais par Satan qui inspire leurs actions, Satan qui sait que le temps presse et que cette lutte est parmi les luttes décisives qui anticipent ma venue.


Oui. Derrière le paravant des races, des hégémonies, des droits, derrière le mobile des nécessités politique se cachent en réalité le Ciel et l'Enfer qui se combattent. Et il suffirait que la moitié des croyants dans le vrai Dieu -mais que dis-je ? Moins que cela, moins du quart des croyants- croient réellement en mon nom pour que les armes de Satan soient domptées.

Mais où est la Foi ?

Aime le Moi Eucharistique. L'Eucharistie est le cœur de Dieu, c'est mon cœur. Je vous ai donné mon cœur à la dernière cène ; pourvu que vous le vouliez, je vous le donne toujours.

Extrait de 'Les cahiers de 1943" de Maria Valtorta. Page 46, 

Les faux arguments pour expliquer les paresses :

Nouveaux nés dans les couvents


Récemment, un interlocuteur me dit d'un ton triomphant à propos de l'Eglise :

- On a trouvé des cadavres de nouveaux nés dans les couvents ! C'est bien la preuve que la religion c'est de l'hypocrisie et qu'ils s'amusaient bien dans les couvents, qu'ils s'y passaient de "drôles de choses" !


Alors je donne un cours d'histoire. Je parle de ces siècles où le père de famille était tout puissant. Que les enfants n'avaient qu'un choix : lui obéir ! De ces siècles où pour ne pas dilapider l'héritage, l'ainé seul conservait l'exclusivité des biens de la famille.


        Que faire des autres enfants ? On en faisait des hommes d'Eglise, qu'ils soient satisfaits ou pas, qu'ils aient la vocation ou pas. C'était la loi de la société d'alors, les enfants qui suivaient l'ainé y étaient préparés depuis leur enfance. Ils étaient formatés pour ne rien revendiquer.

Je m'appuie sur une fameuse phrase de Mr de Talleyrand Périgord. Issu d'une famille de la haute noblesse, souffrant d'un pied-bot, il est orienté par sa famille vers la carrière ecclésiastique malgré lui et, mécontent, il lancera d'un ton vengeur : "ah, on veut que je sois d'Eglise, on le regrettera !"

D'où sa vie "pas très catholique" enfin selon nos critères ! Finalement, à l'âge mûr, il renoncera à la prêtrise et quittera le clergé pendant la révolution pour mener une vie laïque.

En ces temps des "Lumières" l'entrée massive des cadets des familles dans un sacerdoce célibataire était une méthode naturelle de régulation des naissances largement pratiquée en France et Europe occidentale.

De plus, lorsqu'une, ou plusieurs filles refusaient l'homme que leur père avait projeté de leur imposer comme mari, la réponse du père était : "Si tu ne veux pas obéir, tu iras au couvent !"

Pendant des siècles, des centaines de filles et garçons se sont donc retrouvés cloitrés, contre leur gré, sans aucune vocation et si la majorité des Sœurs étaient vertueuses, quelques unes ne l'étaient guère ! C'est l'époque où l'on dispose des jeunes filles sans se soucier de leurs goûts, soit pour le mariage, soit pour la vie en communauté. Certaines disgraciées, défigurées par la petite vérole –épidémies fréquentes alors- ou affligées d'une difformité quelconque comme Talleyrand et son pied bot, sont tout simplement placées dans un monastère ou un couvent. Plusieurs de ces infortunées s'y adaptent et deviennent bonnes religieuses ; d'autres ne se font pas scrupules d'apporter au couvent leurs vanités, leurs bavardages… et le reste.

Tout le monde sait, par exemple que Mme de Grignan, la fille de Mme de Sévigné envoya au couvent une enfant de six ans dont elle voulait se débarrasser.

Les cloitres étaient pleins de vocations forcées, cadets de familles sacrifiés aux ainés, filles vouées malgré elles à un célibat contre nature. Les parents barbares et inhumains pour élever un seul de leurs enfants plus haut que ses ancêtres ne compte pour rien de sacrifier tous les autres ; ils arrachent au monde des enfants à qui l'autorité parentale seule tient lieu de vocation ; ils conduisent à l'autel des victimes infortunées qui vont s'y immoler à la cupidité de leur père plutôt qu'à la grandeur du Dieu qu'on y adore et de là tant de mécontentements, tant de regrets dans les mariages, tant de dégout dans le service, tant de révolte, d'ennui, d'amertume dans les cloitres, de là La Religieuse de Diderot, cette caricature méchante.

C'était aussi une plaie pour les vocations authentiques toutes ces donzelles placées là par un père autoritaire et qui avaient juste envie de s'amuser, de profiter de leur vie. Ce qui perdait les monastères, c'était ces cloîtrées de force. Aussi, pour dissuader les pères de se servir des couvents et monastères comme d'un moyen pratique pour parvenir à se débarrasser de leurs filles, les monastères et couvents demandaient des dotes très confortables, ces dotes devaient être dissuasives. Ca n'empêchait pas les pères autoritaires de poursuivre leurs projets. Comment alors s'étonner que certaines jeunes femmes laissant leur nature féminine s'imposer aient pu mener une vie "de femme normale" dans un cloître et ainsi donner la vie ? Ensuite, ces enfants allaient-ils dans un orphelinat ou étaient ils éliminés, il se peut par leur propre mère ?

Ayant refait ce petit cours d'Histoire des siècles "des Lumières", le silence se fait dans les rangs et on admet mon explication, c'est déjà ça !

"Je suis croyant mais pas pratiquant"

Que de fois tu as entendu ce propos insensé ! Ecris, écris pour ceux si nombreux qui l'expriment.

Mes enfants, voici à quoi on pourrait comparer cette attitude !


Imaginez un fils unique parti longtemps en voyage et qui annonce à sa mère son retour ! Aussitôt elle se met à l'ouvrage. Que faire pour ce fils tant aimé ? Qu'est-ce qui lui fera plaisir ? De quoi a-t-il besoin? Elle réfléchit, choisit, prépare, organise, prépare encore et enfin le jour arrive…!

Elle vérifie une dernière fois que tout est en ordre, qu'elle n'a rien oublié, met ses plus beaux vêtements et guette la porte ! Oh que sont longues les minutes de l'amour ! Oh que sont longues les minutes qui séparent de l'aimé !

Cependant les minutes passent, les heures passent, le jour passe et le fils n'arrive pas ! Que se passe-t-il donc ? Où est-il ? Que lui est-il arrivé ? La maman bouleversée essaie de le joindre. Il est chez les uns, chez les autres, sur la route. Elle appelle, interroge ! Enfin elle réussit à lui parler au téléphone ! Mon fils, mais je t'attends, que fais-tu ? Et le fils tant aimé répond tout étonné :

- mais pourquoi veux-tu que je vienne te voir. Je sais bien que tu existes, je sais bien que tu es ma mère !

La pauvre maman a reposé le combiné. Elle a posé un regard hagard autour d'elle. Elle est restée ainsi sans bouger des minutes, des heures peut-être. Puis elle a rangé un à un les cadeaux qu'elle avait si précieusement choisis pour ce fils tant chéri. Elle les a replacés dans le plus belle de ses armoires, délicatement, précisément, car enfin s'est-elle dit : peut-être viendra-t-il tout de même ! Puis elle a laissé couler, sur ses joues fatiguées, des larmes silencieuses que rien ni personne ne peut consoler !


Eh bien chers enfants tant aimés, c'est ainsi que vous faites avec votre Dieu chaque dimanche quand vous ne "pratiquez pas" ! C'est ainsi que vous n'allez pas chercher les cadeaux qu'Il a si délicatement préparés pour vous. C'est ainsi que vous Le faites attendre des heures et des heures. C'est ainsi que vous le laissez, en larmes, devant ranger un à un les précieux présents dont Il sait que vous avez un besoin extrême ! C'est ainsi que vous L'aimez !

Enfants, enfants bien-aimés, comprenez-vous ?

Mon Amour, l'Amour de Votre Dieu Se pratique, Se rencontre, S'expérimente ! Mes présents sont faits pour être reçus, goûtés ! Ma tendresse infinie, Ma Miséricorde se manifestent, se ressentent, sont communiquées et cela d'une manière toute particulière et sensible dans la sainte liturgie !

La Sainte Messe du dimanche est avant tout un immense cadeau que JE veux vous faire, cadeau qu'aucune richesse humaine ne peut remplacer !

Elle est un trésor que JE ne cesse de préparer amoureusement pour chacun d'entre vous et que JE dois malheureusement si souvent et de plus en plus contenir dans Mon Cœur opprimé de ne pouvoir vous le donner !

 Oh cessez de vivre pauvrement,

Cessez de vivre abandonnés, cessez de vivre seuls,

Cessez de ne pas fréquenter Celui auquel vous dites que vous croyez,

Cessez de refuser ses Dons,

Cessez de Le laisser seul au milieu de Son Palais, Cessez de vivre loin de l'or, de l'argent et des pierreries étincelantes de Son Royaume,

Cessez d'être les interdits d'un Royaume qui est le vôtre !

Venez vous reconnaître fils de Roi !

Amen

JESUS VOTRE DIEU.


Intervention du 11 décembre 2007,

 Extrait du livre : 4e CAHIER DE L'AMOUR

Laissez vos âmes se dilater aux Merveilles de Notre Amour

Eglise de Jesus horizon-spirituel.com

La preuve de l'existence éternelle de JESUS, malgré toutes les attaques dont elle est la cible depuis 20 siècles : l'Eglise de JESUS existe toujours !!!

Nous lisons dans Matthieu 16-18-19 "Jésus a dit :


"Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre Elle !"

 Je te donnerai les clés du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. »


Ailleurs, "Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara : « Heureux es-tu, Simon fils de Jonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.

Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle".


que soit cité : les portes de l'enfer ou les portes du séjour des morts, ou la puissance de la mort ne soit pas absolument du mot à mot ne signifie pas que ces écrits se contredisent. Jésus aurait pu dire : les forces du mal, tout simplement car c'est ce qu'il en est, l'enfer s'acharne sur l'Eglise de jESUS depuis vingt siècles et l'Eglise est toujours là car JESUS, l'éternel vivant la défend vaillamment.




Articles à venir :


Le pretre détenteur des Sacrements de JESUS et de ses promesses.


Un coach par ci, un coach par là !

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