Marguerite Marie Alacoque

Marguerite Marie Alacoque, 
1647 - 1690 

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Une enfance privilégiée de plusieurs visions de Jésus...

Marguerite né le 22 juillet 1647 au hameau de Lhautecour, diocèse d'Autun.
Il semble que très tôt Marguerite ait eu l'accompagnement de Dieu dans sa vie d'enfant. Dieu l'inspirât si fortement dans l'amour de la pureté à son jeune cœur d'enfant qu'elle aimait à répéter ces mots : "O mon Dieu, je vous consacre ma pureté et vous fais vœu de chasteté perpétuelle".
 Elle ne participait pas aux jeux bruyants de son âge et cherchait refuge dans les bois pour prier dans la solitude.
Elle a huit ans lorsque son père meurt. 
Très tôt, elle trouve un grand réconfort auprès du Saint Sacrement. Impressionnées par sa foi, ses sœurs l’invitent à faire sa première communion dès ses 9 ans. 
À 11 ans, Marguerite-Marie souffre de paralysie pendant quatre mois, suite à une fièvre rhumatismale. 
La petite sainte embrasse sa croix à travers le Sacré Cœur de Jésus, dans l’Eucharistie. C’est à ce moment-là que Jésus commence à lui offrir des visions, en consolation et en récompense de sa dévotion au Sacré Cœur. 
Marguerite-Marie en reçoit notamment une de la Très Sainte Vierge qui l’appelle à vouer sa vie à Dieu (ce qu’elle fit avec une ferveur extraordinaire) ; suite à cette vision mariale, elle est guérie de sa paralysie.
A la suite du décès de son père, par nécessité, elle est recueillie avec sa mère chez des parents aux mœurs rudes et brutaux. Elle trouve réconfort dans la prière et c’est alors qu’elle a les premières visions du Christ qui lui apparaît généralement sur la croix ou, comme un soir où elle avait été entraînée au bal, sous la forme de l’Ecce Homo ayant subi les coups de la flagellation. Elle ne s’en étonnait guère et pensait que les autres bénéficiaient du même genre de manifestations. 
Au cours de cette période, le Christ Lui-même lui apprend à prier et à se recueillir dans l’oraison du cœur : elle doit se prosterner, demander pardon pour ses fautes puis Lui offrir ce moment de prière. 
Elle sera confiée par sa mère aux moniales de Sainte Claire établies à Charolles. C'est là qu'à l'âge d'environ neuf ans, elle reçu pour la première fois Jésus dans l'Eucharistie.
Marguerite souhaitait rester toujours chez les religieuses, recevoir leur enseignement et surtout vivre saintement comme elles. Mais sa santé contraignit sa mère à la ramener à la maison. Rien n'apportait de soulagement ou de remède à ses maux mystérieux. Quatre années durant Marguerite languit dans une grande faiblesse presque incapable de marcher. Ses os apparaissaient de façon si impressionnante sous la peau qu'ils semblaient menacer de la percer. Finalement sa mère demanda pour elle, à la sainte Vierge de lui rendre la santé promettant que sa fille lui appartiendrait totalement si elle la Guérissait. 
Marguerite dira dans sa biographie : "... on ne put jamais trouver aucun remède à mes maux que de me vouer à la Sainte Vierge, lui promettant que si elle me guérissait, je serais un jour une de ses filles. Je n'eu pas plutôt fait ce vœu que je reçus la guérison..." 
Sa mère tombât malade et Marguerite faisait tout ce qu'elle pouvait pour la soigner. Les vicissitudes ne manquaient pas dans la vie de Marguerite. Aux heures difficiles, l'unique consolation de Marguerite était d'aller se jeter aux pieds de Jésus dans le sacrement de son Eucharistie. Le Seigneur lui enseignait comment prier : Il la poussait à entrer dans la vie religieuse. Mais la santé de sa mère, sa piété filiale semblaient faire échec à ce dessein ! Pouvait-elle sans crainte, laisser sa mère privée de son aide et de ses soins ?
Marguerite était en proie à un combat intérieur entre l'amour de sa mère et le désir de répondre aux appels divins et il ne manquait pas de garçons prêts à l'épouser. Elle argumentait en évoquant sa promesse de chasteté et ses parents proches s'efforçaient de la persuader que ce vœu n'avait aucune valeur puisqu'elle l'avait fait, toute petite sans savoir ce qu'elle faisait. 
Elle avait 22 ans lorsqu'elle reçoit le sacrement de la Confirmation. Jamais cependant la voix du Seigneur ne manquait de la presser de tenir sa promesse de perpétuelle chasteté. Mais les infirmités de sa mère se multipliant, la famille et les amies de Marguerite lui représentaient qu'abandonner la malade en ces circonstances, serait de sa part une véritable cruauté. 

Sa joie d'entrer en religion 

Enfin, elle put devenir religieuse au Monastère de la Visitation à Paray le Monial. Exultant de joie, elle reçut en 1671 en la fête de saint Louis, roi de France l'habit religieux et prit le nom de Marguerite Marie.
Là, le Seigneur continua de la favoriser de joie céleste débordante. Se sentant trop faible pour supporter une telle grâce, elle demandait de la diminuer manifestant même un vif désir d'humiliations et de mépris.

Jésus l'accompagne dans sa vie religieuse

Après sa profession de foi, le 6 novembre de 1672, elle prononça ses vœux de religion et aussitôt après, elle fut chargée de seconder la sœur infirmière. De dures épreuves l'attendaient dans l'accomplissement de cet office. Autant que le pouvoir lui en était laissé, le diable se jouait de la pauvre fille par d'incessants obstacles et moqueries. De plus la sœur infirmière et son aide étaient de caractères si opposés que si grand que fut le soin mis par Marguerite-Marie pour exécuter de son mieux ce qui lui était commandé, ce n'était jamais ce qu'il fallait, au gré de sa compagne. 
Dévorée d'une incroyable soif d'abjection, la servante de Dieu ne cessait de demander à son Epoux les humiliations et les dédains. Loin de s'opposer aux désirs de sa bien-aimée, le Seigneur lui promettait qu'elle serait exaucée.
Frappée du caractère inouï des événements qui remplissaient la vie de Marguerite-Marie, sa Mère supérieure lui ordonna de les mettre très exactement par écrit. Cet ordre fut on ne peut plus pénible à l'humble fille. Mais le Seigneur l'aida à s'en acquitter avec soin, lui disant que, si elle scrutait bien le fond de son âme, elle s'apercevrait vite que, ce qui était en elle ne pouvait être attribué à une misérable créature, mais à Dieu. Dés lors, elle obéit avec simplicité et exactitude à la volonté de sa supérieure. 
On apprend ainsi que la veille de la Visitation, elle fut grandement affectée de ne pouvoir chanter l'Office avec les sœurs du fait de l'aphonie dont elle souffrait. Soudain l'Enfant Jésus resplendissant de clarté vint se poser sur ses bras et daigna lui parler. (On se souvient que Padre Pio a été aussi bénéficiaire d'une telle grâce !) Craignant une illusion diabolique, Marguerite demande que, s'Il était vraiment l'Enfant Jésus, Il la rende capable de chanter Ses louanges. La guérison obtenue aussitôt, les caresses de l'Enfant Dieu ne purent la distraire en rien de suivre les sœurs à l'Office avec une entière présence d'esprit.
Un jour de Pâques comme elle supportait un peu difficilement d'avoir à remplir un emploi qui lui permettait de faire ce que faisaient les autres sœurs, elle en fut reprise par le Seigneur, qui lui rappela que l'oraison de l'obéissance et du sacrifice lui plaisaient davantage que l'oraison mentale.
Jésus lui apparaissait régulièrement, il multiplia les entretiens sur son Sacré Cœur ; Il le lui présentât comme un port et un refuge assuré dans les plus grands périls ; les âmes trouveraient dans son Cœur le repos, le réconfort, le bonheur, il régnerait dans la souffrance, triompherait dans l'humilité, jouirait dans l'unité. Dés ce moment, Marguerite-Marie commença à brûler du désir de faire connaître et d'annoncer à tous l'amour du Cœur de Jésus.
Le jour de la fête de Saint Jean l'Evangéliste en 1673, alors que Marguerite-Marie priait devant le Saint sacrement, le Seigneur Jésus lui apparut, l'invitant à se reposer sur sa poitrine et pour la première fois lui découvrant son adorable Cœur, il lui dit : "Mon divin Cœur est si passionné d'amour pour les hommes et pour toi en particulier que ne pouvant plus contenir en Lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen et qu'il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre et qui contiennent les grâces sanctifiantes et salutaires nécessaire pour les retirer de l'abîme de perdition..." 
Peu de temps après, le divin Cœur de Jésus apparut à Marguerite-Marie il se tenait sur un siège embrasé, plus étincelant que le soleil, transparent comme le cristal : la blessure faite par la lance brillait ; le Cœur était entouré de la couronne d'épine et la croix s'élevait au dessus. Enflammé du désir d'être souverainement aimé des hommes, Dieu confiait à Son épouse qu'il avait formé le dessein de leur manifester son Cœur et, par lui, de répandre sur eux avec surabondance des trésors d'amour, de miséricorde, de grâce, de sanctification et de salut. Il ajoutait que c'était pour Lui une très grande joie d'être honorée publiquement par les hommes sous l'aspect de son Cœur de chair afin de toucher leurs cœurs par cette image. Partout où elle serait en honneur, elle apporterait des bénédictions surabondantes. Marguerite-Marie entendit ensuite ces paroles : "Je suis consumé de la soif de recevoir les hommages des hommes dans le Saint-Sacrement. Or, il ne se trouver presque personne qui veuille la calmer et répondre à mon Amour. Ces paroles remplirent d'un incroyable tristesse l'âme très ardente de Marguerite-Marie.
Un Coeur enflammé d'Amour
Jésus apparut encore à son épouse : des lueurs et des flammes jaillissaient des cinq plaies, surtout de l'adorable Cœur. De nouveau, Il rappelait son Amour infini pour les hommes et Il se plaignît de leur ingratitude et de leur obstination dans le mépris à son égard. Il ajoutait : "Mais, du moins, donne moi ce plaisir de suppléer à leurs ingratitudes autant que tu pourras en être capable". 
- Mais Seigneur comment pourrais- je le faire ? répondit-elle
Alors Jésus ouvrit Son Cœur d'où jaillit une flamme si puissante qu'à peine pouvait-elle la supporter. 
-Tiens, dit-il voilà de quoi suppléer à tout ce qui te manque.
Puis il lui fixa ce qu'elle devait faire pour répondre à son désir : 
- communier aussi souvent que l'obéissance le lui permettrait, 
- le faire chaque premier vendredi du mois, 
- se prosterner à terre pendant l'heure entière qui précède minuit, dans la nuit du jeudi au vendredi, en souvenir de la tristesse mortelle contre laquelle le Rédempteur des hommes lutta au Jardin des Oliviers, implorant elle aussi miséricorde pour les pécheurs et le consolant de l'affliction qu'Il ressentit quand ses Apôtres l'abandonnèrent. 
- Qu'elle se garde soigneusement des embûches du démon qui ne manquerait pas de lui tendre toutes sortes de pièges. 
- Qu'elle se laisse guider par l'obéissance. 
- Qu'elle agisse en tout dans la soumission à ses supérieures. 
Cependant le feu divin qui avait pénétré dans son corps déjà affaibli, provoqua une forte et continuelle fièvre : elle la supporta courageusement jusqu'au jour où elle fut à ce point privée de forces qu'elle se trouva bientôt en péril de mort. 
Alors la mère supérieure, M. de Saumaise ordonna à Marguerite-Marie de demander à Dieu la santé : si elle la recouvrait, ce serait un signe qu'elle était vraiment conduite par l'Esprit divin. 
Elle obéit à la volonté de la supérieure et fut exaucée sur le champ. 
En effet, la très Sainte Mère de Dieu apparut à la malade lui disant qu'elle était envoyée par son divin Fils pour rendre la santé à sa fille bien aimée. Elle la consola avec bonté et lui prédit qu'elle aurait encore un long chemin à parcourir, portant sans cesse la croix, transpercés par les clous, déchirée par les épines, meurtrie par les fouets : qu'elle n'ait cependant aucune crainte, elle ne l'abandonnerait jamais et veillerait soigneusement sur elle. 
La grande apparition
Digne en vérité d'une perpétuelle mémoire, l'insigne vision qui fut présentée à Marguerite-Marie, l'an 1675 dans les huit jours qui suivirent la fête du Corps du Christ. Tandis qu'elle se trouvait en adoration devant le Saint Sacrement, l'Epoux divin combla sa bien-aimée des faveurs les plus hautes. 
Comme elle éprouvait un véhément désir de lui rendre grâces, en retour, selon ses moyens, le seigneur lui dit : 
"Tu ne m'en peux rendre un plus grand qu'en faisant ce que je t'ai déjà tant de fois demandé". Alors, lui découvrant son divin Cœur, le Seigneur lui dit : 
"Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qui n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et se consommer pour leur témoigner son Amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par les mépris, irrévérences, sacrilèges et froideurs qui sont pour Moi dans ce Sacrement d'amour. Mais ce qui m'est encore plus sensible, c'est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés. 
C'est pourquoi je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable, communiant ce jour-là pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels et Je te promets que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin Amour pour ceux qui lui rendront cet honneur et qui procureront qu'il lui soit rendu. 
Marguerite-Marie répondit : "Mais, mon seigneur, à qui vous adressez-vous ? A une si chétive créature et à une si pauvre pécheresse que son indignité serait même capable d'empêcher l'accomplissement de votre dessein"
- eh quoi pauvre innocente que tu es, ne sais-tu pas que je me sers des sujets les plus faibles pour confondre les forts ?
- donnez moi donc le moyen de faire ce que vous me commandez ;
Le Seigneur poursuivit : "Adresse toi à mon serviteur, le Père La Colombière et dis lui de Ma part de faire son possible pour établir cette dévotion et donner ce plaisir à Mon divin Cœur. Qu'il ne se décourage point pour les difficultés qu'il y rencontrera car il n'en manquera pas : mais il doit savoir que celui là est tout puissant qui se défie entièrement de soi-même pour se confier à Moi.
Autre apparition de notre Seigneur et la grande Promesse 
Le Seigneur Jésus voulu bien adresser ces paroles à sa fidèle épouse: "Je te promets, dans l'excès de la miséricorde de Mon Cœur que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront neuf premiers vendredis de chaque mois de suite la grâce de la pénitence finale ne mourant point dans ma disgrâce, ni sans recevoir leurs sacrements et qu'il se rendra leur asile assuré au dernier moment. 
Le démon furieux 
En la fête de la Visitation, 2 juillet de 1687, tandis que Marguerite-Marie priait intensément pour son Institut devant le Saint Sacrement, Dieu dit à son épouse: "Ne m'en parle plus, elles font la sourde oreille à ma voix et elles détruisent le fondement de l'édifice. Mais si elles pensent de l'élever sur un étranger, je le renverserai". 
Il fallut que Marie, la Mère de Dieu intervint pour défendre la cause de la Visitation et ce n'est qu'au terme d'un débat prolongé que la sainte Mère se retira enfin victorieuse. 
Le diable en devint furieux et rempli de colère, il souleva une effrayante tempête, la chapelle et le monastère parurent trembler, les rideaux de la grille du chœur furent déchirés et l'on entendit la voix de Satan criant à l'entour : "C'est ainsi que je voulais renverser l'Ordre de la Visitation, s'il n'avait été soutenu par cette forte colonne contre laquelle je n'ai point de pouvoir". 
On raconte que le bruit qui se produisit alors fut si violent qu'une religieuse qui priait avec sœur Marguerite-Marie devant le Saint Sacrement, se leva précipitamment pour prendre la fuite, mais sœur Marguerite-Marie la retint et lui dit: "Soyez sans crainte, tout est fini, plus rien n'arrivera". 

Demande et recommandation de JESUS :

"Toutes les nuits du jeudi au vendredi, je te ferai participer à cette mortelle tristesse que j’ai bien voulu sentir au Jardin des Oliviers et laquelle tristesse te réduira, sans que tu la puisses comprendre, à une espèce d’agonie plus rude à supporter que la mort. Et pour m’accompagner dans cette humble prière que je présentai alors à mon Père parmi toutes mes angoisses, tu te lèveras entre onze heures et minuit, pour te prosterner pendant une heure avec moi, la face contre terre, tant pour apaiser la divine colère, en demandant miséricorde pour les pécheurs, que pour adoucir en quelque sorte l’amertume que je sentais de l’abandon de mes apôtres, qui m’obligea à leur reprocher qu’ils n’avaient pu veiller une heure avec moi et pendant une heure, tu feras ce que je t’enseignerai."

L’heure Sainte telle que notre Seigneur l’a demandée à Sainte Marguerite-Marie ce n’est donc pas seulement une heure de prière mais avant tout une heure d’union à l’agonie du Christ à Gethsémani. Il s’agit alors d’entrer dans les sentiments du Sauveur au Jardin des Oliviers –tristesse, dégoût et crainte- de partager ses angoisses et sa désolation et de lui apporter cette présence vigilante et priante que Jésus avait demandée à ses apôtres et qu’il n’a pu obtenir.

Sacré Coeur de Jésus horizon-spirituel.com
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Le Christ apparaît à sainte Marguerite-Marie au cours d’une adoration du Saint-Sacrement.

La dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, enseignée par le Christ Lui-même à saint Marguerite-Marie, consiste à recevoir la Sainte Eucharistie le premier vendredi du mois pendant neuf mois consécutifs, sans interruption. Cette dévotion doit être faite en esprit de réparation des outrages faits à Jésus-Christ par les hommes qui le rejettent. La promesse principale de Jésus faite à ceux qui offriront cette dévotion est la pénitence finale et l’assurance de mourir en état de grâce.


Rappelant qu’il a tout donné pour les hommes sans rien garder pour lui, le Christ charge Marie-Marguerite d’encourager la dévotion au Sacré-Cœur et formule alors douze promesses pour celles et ceux qui témoignent d’une vraie dévotion au Sacré-Cœur de Jésus ou qui adorent régulièrement Jésus dans le Saint-Sacrement :


1. Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état.

2. Je mettrai la paix dans leur famille.

3. Je les consolerai dans toutes leurs peines.

4. Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort.

5. Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises.

6. Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde.

7. Les âmes tièdes deviendront ferventes.

8. Les âmes ferventes s’élèveront à une grande perfection.

9. Je bénirai même les maisons où l’image de mon Cœur sera exposée et honorée.

10. Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.

11. Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom écrit dans mon Cœur, et il n’en sera jamais effacé.

12. Je te promets, dans l’excès de la miséricorde de mon Cœur, que mon amour tout puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis, neuf fois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu’ils ne mourront point dans ma disgrâce, ni sans recevoir les sacrements, et que mon Cœur se rendra leur asile assuré à cette heure dernière.

Le message au Roi de France :

Une affaire relativement importante fut divinement confiée à Marguerite-Marie, comme nous l'apprennent des lettres adressées à Mère de Saumaise. Elle lui écrivit en effet, avec simplicité, qu'elle a reçu l'ordre de faire savoir au roi de France que le Seigneur veut régner dans la cour royale et surtout dans le cœur du roi ; qu'Il veut que Son image soit peinte sur ses étendards, gravée sur ses armes, pour les rendre victorieuses ; qu'il attend la construction d'une église, où soit placée devant ses yeux la représentation du Sacré Cœur afin qu'y recevoir la consécration et les hommages du roi et de toute la cour ; enfin qu'il l'avait choisi en personne comme son ami fidèle pour obtenir du Saint Siège une messe en Son honneur et d'autres privilèges nécessaires à la propagation du culte du Sacré Cœur. Pour la réalisation de cette mission divine, Marguerite-Marie termine sa lettre en spécifiant ce qui pourra y concourir ; puisqu'en effet, Dieu a choisi le Père de la Chaise comme son conseiller spirituel du roi, Marguerite-Marie confie à Mère de Saumaise de faire intervenir, auprès du roi cet insigne membre de la Compagnie de Jésus toute mention de Marguerite-Marie étant passée sous silence.
Mère de Saumaise accepta volontiers ce rôle ; persuadée qu'elle répondait aux volontés divines, elle mit à contribution comme médiatrice M. Louise Croiset, supérieure du monastère de Chaillot. Dans ce monastère, en effet s'était retirée l'infortunée reine d'Angleterre, Marie Béatrice d'Este, dont le Père la Colombière avait été le prédicateur, au temps où elle était duchesse d'York. Grâce à ses concours, on pouvait espérer avoir accès auprès de Louis XIV.
Le message divin fut-il réellement transmis au roi ? S'il le fut, n'osa-t-il point le mettre à exécution ? En l'absence d'un document quelconque sur cette extraordinaire communication on peut supposer seulement que, si nul souvenir de ce message divin n'eût existé dans la maison royale, Louis XVI n'aurait point fait le vœu d'en réaliser les désirs, s’il échappait à la mort. Ce malheureux roi avait promis à Dieu s'il le délivrait de ses ennemis, de faire instituer en France une fête solennelle en l'honneur du sacré Cœur, le vendredi qui suit l'octave du Saint Sacrement, de lui consacrer sa personne, sa famille, son royaume, de lui élever à ses frais, une chapelle ou tout au moins un autel. Ce vœu que Louis XVI fit au milieu de la tempête révolutionnaire contient ce que Marguerite-Marie avait demandé à Louis XIV.
 Suite de la demande faîte par Jésus au Roi Louis XIV, par l'intermédiaire de Sainte Marie Marguerite Alacoque à Paray le Monial, le 17 juin 1689, de se consacrer au Sacré Coeur et de frapper les armes de France du Sacré Coeur et il aura la Victoire sur ses ennemis et tous les royaumes du monde suivront le Roi de France. 

Les deux rois suivants, n'ont pas non plus honoré cette demande et 100 ans jour pour jour le 17 juin 1789 le Roi Louis XVI fait l'énorme bêtise de se soumettre à la convention. 
 - 17 juin 1689 : Message resté sans réponse de Notre Seigneur Jésus-Christ à Louis XIV ;
- 17 juin 1789 : Le Tiers-Etat insurgé se proclame Assemblée constituante et emporte dans le sang et la terreur la Monarchie française.". 
Le Roi Louis XVI a oublié qu'il était de Droit Divin et il a perdu sa tête.
En omettant la demande du Christ les trois Rois de France vont entraîner la France dans le chaos. 
Mais cette demande est en suspension car ce que Dieu veut, Dieu l'accomplit
"Tous n'auront pas immédiatement la même perception des choses, cela se fera dans le temps, tout sera ordonné pour que les hommes (femmes et hommes) perçoivent les bienfaits et la justesse et la majesté de ce que Dieu en Jésus par son Evangile nous indique, mais chacun restera libre, et chacun avancera à son rythme, sachant que l'impulsion d'une vie selon l'Amour du Père pour tous les hommes sans exception sera comme incarné dans ce Roi, qui entraînera par les qualités reçues d'en haut, et subjuguera toutes les nations et Royaumes du monde, comme indiqué dans la prophétie de Marie Marguerite ALACOQUE. 
Le Roi Louis XIV aurait pu être ce Roi ! 
Le Roi Louis XV aussi ! 
Le Roi Louis XVI aussi ! 
Dieu a attendu 100 années et les rois de France qui connaissait pourtant la demande de notre Seigneur : La consécration de la Personne Royale au Sacré Coeur, ont omis de satisfaire à cette demande qui aurait conferré au Roi la Victoire sur tous ses ennemis !

Fin de vie

Le 8 octobre 1690, Marguerite Marie une dernière fois tomba malade et fut contrainte de s'aliter. Bien persuadée que sa mort était proche, le matin du 16, elle demanda d'être fortifiée par le saint Corps du Christ en viatique. Elle le reçut avec une ferveur séraphique, dans la certitude qu'elle avait que c'était sa dernière communion. Torturée d'atroces douleurs, elle montrait un grand courage.
Pendant les dernières heures, elle fut de nouveau envahie par l'appréhension des jugements divins; devant Jésus en croix, elle tremble, elle est prostrée, elle est brisée. Elle exhale de profonds soupirs elle pleure et supplie :"Miséricorde, miséricorde !" Peu après, revenue à la tranquillité de l'âme, elle dit à haute voix "Je chanterai éternellement la miséricorde du Seigneur"
Toutes les sœurs se rassemblèrent, elles récitèrent les prières des agonisants et tandis que le prêtre lui administrait la quatrième onction, elle quitta cette vie en invoquant le très saint nom de Jésus. C'était un mardi le 17 octobre 1690.   

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Une vision de Maria VALTORTA :

l'apparition de JESUS à Marguerite-Marie

Hier soir, j’ai voulu faire l’heure d’adoration nocturne. Mais ce me fut impossible. Je ne parvenais ni à lire ni à penser. Jésus m’a alors fait... adorer en m’accordant une vision appropriée.         
J’essaie de décrire l’environnement, mais cela m’est difficile car je suis totalement incompétente en matière d’architecture, et je n’ai jamais mis les pieds dans un monastère de clôture. 
Je pense donc me trouver dans l’église intérieure d’un monastère de clôture stricte. Je vois une voûte très haute et large, qui donne du jour à l’église extérieure. Donner du jour est une façon de parler, car la grille épaisse qui la remplit entièrement est rendue encore plus impénétrable par un rideau d’étoffe rouge foncé qui descend de tout en haut jusqu’à un mètre et demie environ du sol, c'est-à-dire jusqu’à l’endroit où un mur s’élève pour soutenir la grille.
Au centre, il s’y trouve une espèce de fenêtre, plus exactement une partie mobile de la grille qui tourne comme une porte sur ses gonds. Elle n’a pas de rideau rouge et laisse voir, a travers ses mailles, le tabernacle qui se trouve dans l’église extérieure. Les sœurs peuvent ainsi adorer et, je crois, recevoir la communion en s’agenouillant sur le banc qui sert de balustrade devant la petite fenêtre ; il est surélevé sur une estrade haute de trois marches, pour arriver plus commodément à la hauteur de la fenêtre. On ne voit rien de l’église extérieure excepté le tabernacle. Peut-être les chœurs des monastères sont-ils ainsi faits. 

La lumière est faible. C’est une lumière crépusculaire qui tombe des fenêtres hautes et étroites ; je pense que ce doit être le soir ou l’aube, car il y a très peu de jour. Le chœur — je l’appelle comme cela mais je ne sais si c’est le terme exact — est vide. Il ne s’y trouve que les stalles des sœurs et le banc devant la grille. Une lampe à huile ajoute une petite étoile jaune près de cette grille.           
Une sœur entre. Elle est grande et sûrement maigre, car, malgré son ample habit monacal, son corps est très svelte. Elle va s’agenouiller sur le petit banc. Elle soulève le voile qu’elle tenait baissé sur son visage, et je vois un visage jeune, pas vraiment beau mais gracieux, très pâle, doux. Deux yeux clairs — ils me paraissent marrons-verts — brillent doucement quand elle les lève pour regarder le tabernacle, et sa bouche fine s’ouvre en un doux sourire. Son visage est d’un long ovale entre les bandeaux blancs, à peine plus blancs que lui. Le voile noir descend jusque sur l’habit noir, de sorte que, sur cette silhouette noire, il n’est de couleur claire que son visage délicat, ses longues mains bien faites et jointes pour prier, ainsi qu’une croix d’argent qui brille sur sa poitrine au‑delà de sa large guimpe. Elle prie avec ferveur, les yeux rivés sur le tabernacle.     
Voici alors la belle partie de la vision. La grille, la grille tout entière, brille comme si un feu vif s’était allumé derrière le rideau. La lampe qui, auparavant, semblait être une étoile rayonnante, disparaît maintenant dans la lumière qui augmente et devient peu à peu d’un blanc argenté intense, si intense que les yeux ne voient plus qu’elle. La grille disparaît sous l’effet de ce flamboiement. Dans cet éclat, Jésus apparaît, debout, revêtu de son vêtement blanc et de son manteau rouge, souriant, très beau. 
Il appelle : "Marguerite !" pour sortir la sœur de l’extase dans laquelle elle le regarde. Il l’appelle à trois reprises, de plus en plus doucement et avec un sourire d’une intensité croissante. Il s’avance en marchant haut au-dessus du sol sur le tapis de lumière qui se trouve sous lui.       
"C’est moi, Jésus que tu aimes. N’aie pas peur".     

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Marguerite-Marie, tout heureuse, le regarde et dit entre ses larmes :
"Qu’attends-tu de moi, Seigneur ? Pourquoi m’apparais-tu ?   
" - Je suis Jésus qui t’aime, Marguerite, et je veux que tu me fasses aimer.   
" - Comment cela m’est-il possible, Seigneur ?       
" - Regarde. Tu seras capable de tout, car ce que tu vas voir te donnera force et voix pour secouer le monde et l’amener à moi. Voici mon Cœur. Regarde. C’est le Cœur qui a tant aimé les hommes en désirant en être aimé. Mais il n’est pas aimé. C’est dans cet amour que se trouverait le salut du genre humain. Marguerite, dis au monde que je veux que mon Cœur soit aimé. J’ai soif ! Donne-moi à boire. J’ai faim ! Donne-moi à manger. Je souffre ! Console-moi. Cette mission fera ta joie et ta souffrance. Mais je te demande de ne pas la refuser. Viens. Viens à moi. Approche-toi de moi. Embrasse mon Cœur. Tu n’auras plus peur de rien." 

Marguerite-Marie, en extase, se lève et marche vers Jésus. La grande lumière fait paraître son visage encore plus pâle. Elle se prosterne aux pieds de Jésus.   
Mais il la relève puis, tout en la soutenant de la main gauche, il écarte son vêtement sur son cœur et on dirait que, avec son vêtement, la chair s'ouvre elle aussi.

Alors le Cœur divin apparaît, vivant; il bat entre des torrents de lumière qui embrasent le pauvre chœur et rendent le corps humain de la disciple bien-aimée resplendissant comme un corps déjà spiritualisé. Jésus l’incline vers lui puis, avec une violence amoureuse, il lui porte le visage à la hauteur de son Cœur et le serre contre lui ; il soutient Marguerite-Marie, en extase, qui sinon tomberait de joie et il la soutient encore quand il l’écarte de lui, avec douceur. Il la ramène alors au sol — car Marguerite-Marie a marché sur la traînée de lumière pour aller vers Jésus — et ne la lâche pas avant de la voir en sûreté à sa place.       
Il dit alors : "Je reviendrai te dire mes volontés. Aime-moi toujours plus. Va en paix."         
La lumière l’absorbe comme un nuage puis s’atténue progressivement pour disparaître enfin. Désormais, seule la petite étoile jaune de la lampe luit dans l’obscurité du chœur.     
 
Voilà ce que j’ai vu. Jésus me dit alors : "Tu as fait l’adoration du jeudi, vigile du premier vendredi. Que veux tu de mieux ?"

Il sourit et me quitte. 

Extrait des CAHIERS DE 1944

de Maria Valtorta,

2 juin 1944 page 341

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Vision des trois Saintes de Maria Valtora

Le soir de ce premier vendredi, la vision de Jésus au Cœur rayonnant entouré d’une foule de saints se présente à moi, plus ample et plus belle. Il y a beaucoup d’hommes, mais au premier rang se tiennent trois saintes, plus radieuses que tous les autres personnages comme sous l’effet d’une lumière due à un privilège particulier. 
Dans cette vision, cependant, les corps me sont montrés portant leurs vêtements terrestres - même si je comprends qu’il s’agit de corps déjà spiritualisés -, exactement comme cela se produit dans les visions de la vie de Notre-Seigneur.   
Je reconnais, parmi les hommes, l’apôtre saint Jean, qui se tient presque derrière Jésus, le regarde et sourit. Je vois ensuite un franciscain qui n’est pas saint François, mais je ne sais qui. Mais celles qui retiennent mon attention sont les trois saintes qui sont au premier rang.           
L’une d’elles est Marguerite-Marie (Alacoque). Je la reconnais bien.

L’autre est une, petite et belle, sœur, toute vêtue de blanc. Son voile seul est noir. Elle a un visage très intelligent, qui rayonne d’une joie surnaturelle.

La troisième est une capucine maigre et austère avec ce regard sérieux mais bon qui est le propre de ceux qui ont beaucoup souffert et pleuré : c’est la plus âgée de toutes. Elle ne pleure pas en ce moment, mais elle me regarde avec une grande compassion. 


Jésus me les désigne en disant :         
"Voici mes hérauts. Ce sont celles qui n’ont pas gardé pour elles l’amour intense pour mon divin Cœur. Au contraire, elles l’ont fait connaître au monde, au prix de beaucoup d’efforts et de souffrances. 
Celle-ci est la première chronologiquement. C’est la première voix qui ait parlé de la confiance en mon divin Cœur. Le monde entier était un roncier de férocités humaines et de restrictions religieuses, quand Gertrude (d'Hefta) a dit au monde : "Aime et espère. Jésus t’assure que nous sommes réconciliés avec le Père. C’est son Cœur transpercé qui nous le dit. Travaillons à sa gloire. Faisons sa volonté pour lui donner de la joie, et il accomplira pour nous les miracles de sa miséricorde."

Elle avait compris les paroles qui sortent de ma blessure.
La seconde, tu la connais. (Marguerite-Marie) Tu l’as vue hier soir.     
 
La troisième est Véronique, clarisse capucine. Elle est la "voix" qui disait en Italie ce que Marguerite-Marie disait en France. Toutes les deux ont vaincu le philosophisme, ennemi de la Vérité, plus encore que ne l’a fait l’Eglise par ses condamnations; elles l’ont vaincu par la force de leur amour, qui prêchait la vérité de ce qu’elles avaient vu et entendu.

C’est pourquoi elles ont été tourmentées par les hommes aveugles.

Or combien qui auraient dû voir étaient au nombre des aveugles ! Combien de consacrés parmi eux ! Mais elles, mes messagères, mes voix, avaient été créées dans ce but.

Et elles ont accompli cela parce que faire ma volonté était leur joie.       

Page de Véronique Giuliani en préparation

Une prière de Marguerite Marie

« Mon Dieu, je vous offre votre Fils bien-aimé pour mon action de grâce pour tous les biens que vous me faites ; pour ma demande, mon offrande, pour mon adoration et pour toutes mes résolutions et enfin, je vous l’offre pour mon amour et mon tout. Recevez-Le, Père Eternel, pour tout ce que vous désirez que je vous rende puisque je n’ai rien à vous offrir qui ne soit indigne de vous ; sinon Celui dont vous me donnez la jouissance avec tant d’amour ! »

Qui n’aime pas n’est pas sanctifié. C’est le cœur qui aime. Qu’aime-t-on chez l’être aimé ? Son cœur. Comme, chez une mère, c’est le cœur de son enfant qui se forme en premier, ainsi c’est le Cœur de leur Seigneur qui se forme en premier dans le cœur de ceux qui portent Dieu au monde.   

Quand il bat au-dedans de vous, Jésus est déjà né en vous, il vous parle, vous caresse et vous apporte le Père et l’Esprit, car là où se trouve l’Un, les Deux autres ne sont pas absents. Vous êtes donc un ciel où les merveilles de Dieu s’accomplissent, d’où ses splendeurs suintent et dont il sort des mots qui sont lumière et paroles du Dieu qui habite en vous.         

Oh ! Bienheureux êtes-vous de comprendre à quel point je vous aime et de répéter cet amour au monde pour le convaincre de m’aimer.   
 
Je t’ai montré cette famille de saints dont la passion fut mon Cœur, car tu es leur petite sœur. 

 Le Cœur de ton Jésus et sa croix sont tes buts d’amour. Mais le Cœur de Jésus a été ouvert sur la croix. C’est dans le plus grand opprobre qu’il vous a obtenu le refuge suprême, pour vous dire que, plus on accepte d’être vilipendé pour faire la volonté de l’Eternel, plus on devient salut et bénédiction pour ses frères coupables.

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