Si tu t'exerces à t'immerger dans la foi, alors, pour te récompenser, j'infuserai en ton cœur trois joies spirituelles.

D'abord, tu percevras clairement les choses de Dieu et, en faisant des choses saintes, tu seras rempli d'une telle

allégresse et d'une telle joie, que tu en seras complètement imprégnée.

Deuxièmement, tu ressentiras de l'indifférence à l'égard des choses du monde et de la joie pour les choses célestes. Troisièmement, tu seras parfaitement détachée de tout et les choses qui exerçaient autrefois un attrait sur toi deviendront des embêtements.

Cela, je l'ai déjà infusé en toi pendant un certain temps. Ton cœur sera inondé de cette joie dont jouissent les âmes dépouillées, ces âmes dont le cœur est tellement rempli de mon amour qu'elles ne sont pas distraites par les choses extérieures qui les entourent.

LE LIVRE DU CIEL de Luisa PICCARRETA  :

 tome 2 page 35/36

Les projets de Dieu pour nous sont plus beaux que les nôtres !

Qui aurait imaginer et surtout pas moi que je créerai un site de louanges, prières, évangélisation à 68 ans alors que je n'y connaissais rien dans la programmation ou la création de site !

Et pourtant, non seulement ce site se construit, s'épaissit de nouvelles publications chaque semaine/mois, non seulement j'y trouve du plaisir, de la variété et je suis (assez) contente de mon travail !

Il y a parfois autre chose à attendre de l'avenir que ce que nous pressentons maintenant, et c'est toujours davantage.

C'est parce que nous espérons bien peu de chose, que Dieu ne peut nous donner que si peu : impossible en effet de nourrir quelqu'un qui n'a pas faim.

Chaque temps de lecture, chaque pause, un évènement !

Ma lecture s'arrête sur cette confidence : 

"On ne sait pas à quel point, quand on ouvre le Nouveau Testament, il est nouveau chaque fois.

Chaque lecture est un évènement. On découvre un détail que l'on n'avait pas remarqué, une phrase qui s'éclaire d'un jour neuf. On a sans cesse des surprises. La parole attendue garde cependant sa fraicheur, et les personnages ne sont comme nulle part ailleurs vivants. La Samaritaine, par exemple, est proche de nous. "Si tu savais qui te demande de l'eau." Le miracle, c'est que la Samaritaine, elle, va le deviner.

Une grâce lui est donnée. Une grâce nous est donnée. Au moment précis où on lit, on trouve ce que l'on ne cherchait pas, mais qui nous attendait. On demandait quelque chose et chaque fois le même dialogue intérieur s'établit : "Si tu savais qui te demande..."

Plus loin, le grand écrivain évoque une autre rencontre, celle du Christ avec Nicodème :" Celui-ci vient de nuit. Il voudrait croire, mais c'est un rationaliste qui pose des questions. Au diable, la raison ! Venir la nuit, c'est déjà un aveu dans l'âme du questionneur."

Oui, de plus en plus, la foi me semble se tenir, fragile et tenace, loin des affirmations tonitruantes et des cortèges triomphants, à l'ultime frontière du jour et de la nuit. L'aube se lève, mais ne dévoile qu'un minuscule sentier, celui de l'inconnaissance radicale dans laquelle nous sommes vis à vis de Dieu. Et parfois, parfois seulement, "une grâce nous est donnée". Joie que nous partageons avec la Samaritaine. Joie de deviner, une fraction de secondes, dans nos obscurités, Celui qui se tient là, à nos côtés.

Green avoue encore : "Je suis obsédé par ce bonheur sans fin, obsédé de Dieu. Dieu merci..."

Extrait de "Journal" de Julien Green. (La littérature est aussi un bon Bréviaire !)

Julien Green, né Julian Hartridge Green, est un écrivain américain de langue française, le premier étranger membre de l'Académie française et l'un des rares auteurs à avoir été publié dans la collection de la Pléiade de son vivant. Il est considéré comme un des écrivains majeurs du XXᵉ siècle. 

6 septembre 1900/13 août 1998, à Paris.

8 – "Il faut les plaindre ceux qui ne m'entendent jamais et qui se dessèchent lamentablement.

Ah ! S'ils venaient à Moi avec une âme de petit enfant ! "Je te rends grâce, ô Père de ce que tu as caché ces choses aux orgueilleux et de ce que tu les as révélées aux petits et aux humbles".

Si quelqu'un se sent petit, qu'il vienne à moi et qu'il boive. Oui, qu'il boive le lait de Ma pensée."

QUAND LE SEIGNEUR PARLE AU CŒUR

de Gaston Courtois

"Moi, j'ai déjà prié, mais il ne s'est rien passé, alors..."



c'est bien la preuve qu'il n'y a rien "après"...
et que ce n'est pas la peine de prier

C'est la phrase type que l'on entend dire à ceux qui affirment ne pas vouloir croire en Dieu !

Sous prétexte qu'il ne s'est rien passé à la suite de leur prière, ils en déduisent qu'il n'y a rien de mystérieux dans la vie : et pas de suite après la mort !
Rien dans l'invisible.
Qu'il est inutile de prier... Pour quoi faire, il ne se passe rien...!

Sont-ils naïfs ?
Ils invoquent cette raison, cette non-réponse du ciel pour stopper leur progression spirituelle...
Ceux là prennent DIEU pour une cafeteria !
Si, si ! Dieu doit répondre à leurs caprices ! Comme ils font lorsqu'ils entrent dans une cafeteria : j'entre, je choisis, je règle, je consomme, je sors ! Une bonne chose de faite !
Je consomme et je me consume !

Comme avec un catalogue ! On choisit, on règle la note, on attend ?
Leur intelligence est-elle si sèche qu'ils considérent que c'est ainsi que notre Créateur puisse réfléchir ???
Prier juste une fois, deux et vouloir que Dieu réponde à son caprice ?
Et bien non, ça ne se passe pas comme ça, Dieu n'est pas manipulable et ne réponds pas aux ordres !
Il réponds souvent aux appels au secours mais à la prière capricieuse, non !

Mais DIEU n'est pas manipulable ! De ce point de vue, IL nous a bien fait à Son image parce que nous non plus nous ne voulons pas être manipulés.
Mais ceux là même qui ne veulent pas être manipulables le sont par la société. Et pas à leurs avantages.
Dieu aime qu'on Lui parle régulièrement, qu'on Le prie, qu'on L'installe dans notre vie, qu'on Lui fasse la cour aussi ! Qu'on se soucie de LUI !
Et chaque jour !
"Seigneur, je pense à Toi, Je T'espère et je T'attends !"
Et insister, ne pas se décourager au premier silence...
Montrer un certain esprit de bonne volonté !
(ce qui sous-entend de mettre notre orgueil et nos prétentions en sourdine, même de les oublier !)
"Par mon mépris, par mes absences, je t'ai montré ma mauvaise tête et je comprends que Tu en sois à attendre une certaine fidélité".
Tu as le droit de me snober, Dieu !

Après tout, Dieu vous l'aviez probablement oublié et depuis longtemps et il faudrait qu'Il soit à votre disposition ?
Seriez vous sans intelligence pour ne pas comprendre que cette attitude est stérile ?
Allons, fermez les yeux et en Esprit, dites LUI : "Mon Dieu, je viens à Toi, aide-moi à Te connaître !"



C'est être fidèle à Mon œuvre et à Ma promesse que de créer l'être humain capable de se guider et libre de se guider.

Je donne les secours, tous les secours à mes enfants, mais je ne les force pas à s'en prévaloir; Je le désire de tout mon amour mais je respecte le désir de chaque humain. Dieu a poussé son amour jusqu'au sacrifice de son Verbe pour qu'il vous portât la Parole et le Sang. Mais il ne peut, ne veut en faire plus.

Quel mérite auriez-vous à être bons si Je vous empêchais d'être mauvais ?

CAHIERS DE 1943

de Maria Valtorta, page 289 :